Dans un entretien accordé à Canal +, le président de l’Olympique de Marseille est revenu sur les actes de violence survenus samedi à La Commanderie. Il refuse de céder à la pression.
« Non je n’ai pas envie de jeter l’éponge. J’ai été combattant dans ma vie, sportive d’abord, dans ma vie professionnelle aussi, et effectivement on a deux choix. Soit celui de baisser les bras, soit celui de dire »c’est comme ça, le foot est à l’image de la société, il y a de la violence dans la société, nous dirigeants de club on ne peut pas faire grand-chose face à ça. » Soit on ne l’accepte pas. On ne l’accepte pas et on décide de partir au combat, alors on va partir au combat et on va essayer de trouver des solutions », a déclaré Jacques-Henri Eyraud.
« Il faut que la vie reprenne. Il faut justement ne pas donner à ces individus ce qu’ils demandent, c’est-à-dire le chaos. Et tous ceux qui sont derrière eux, qui les poussent. Il faut que le sport reprenne ses droits. Parce que ce qu’on a vu aujourd’hui ce n’est pas du sport. J’espère bien que les prochains matchs auront lieu, que les joueurs reprendront leurs esprits, on sera là avec eux, on les accompagnera, on les entourera. J’espère que sur le terrain le temps du football, le temps du sport reviendra, et qu’on gagnera à nouveau, on en a besoin aussi. J’espère vraiment qu’on donnera une autre image de notre sport parce qu’il en a besoin », a-t-il ajouté.