Actuellement poursuivi pour « association de malfaiteurs en vue d’extorsion et de crime », José Anigo, ancien coach et directeur sportif de l’Olympique de Marseille, répète son innocence dans les colonnes du quotidien sportif L’Equipe.
« Ça me dépasse complètement. Avec la pandémie de Covid et le confinement, je me suis retrouvé bloqué pendant trois mois à Marseille. Pendant cette période, j’ai croisé trois fois ces jeunes du quartier de La Capelette qui, pour certains, connaissaient mon fils Adrien (1) et qui étaient copain avec lui. J’ai eu des discussions informelles avec eux et je me suis fait épingler là-dessus. Mais on a parlé de foot, de sport. Il n’y a rien d’illégal à ça. Ce que l’on me reproche est à des années-lumière de ce que je veux faire de ma vie aujourd’hui ! Quoi qu’il se passe, rien ne me ramènera mon fils. J’avais tourné cette page de mon fils. Mais je ne peux pas m’exprimer sur les détails de cette affaire », a indiqué l’ancien coach de l’OM dans L’Equipe.
Avant d’ajouter : « Je n’ai pas de lien avec ce que vous appelez le « milieu ». J’ai coupé les ponts avec quasiment tout le monde. Mais je n’ai pas à me justifier sur les personnes avec lesquelles je mange, avec qui je vais boire un verre ou faire du sport ! Mon contrat avec Nottingham Forrest s’est arrêté à la fin du mois de mai. Je devais reprendre en octobre. Là, ça ne sera pas possible. Mais le travail, ce n’est pas ma priorité aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, j’ai décidé, une fois sorti de toute cette affaire, que je ne mettrai plus les pieds à Marseille jusqu’à la fin de mes jours. C’est une décision familiale. »