Suite aux incidents de l’Olympico il y a deux semaines, l’Olympique Lyonnais pourrait perdre jusqu’à 3,5 millions d’euros si le match est à rejouer à huis clos.
Alors que l’Olympique de Marseille passe devant le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) ce mardi, le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas est revenu sur les incidents de l’Olympico dans les colonnes de L’Equipe. Le patron de l’OL insiste toujours sur la dénomination d’acte « isolé » et il fait pression sur les autorités pour reprogrammer la rencontre avec du public.
« Sur le plan économique, ne pas rejouer le match dans les mêmes conditions aurait une incidence financière de plus de 3,5 ME, ce qui représenterait un préjudice énorme. On est dans le cas d’un individu qui n’est pas un supporter de l’Olympique Lyonnais, qui n’est pas dans nos bases de données. En revanche, comme nous avons investi dans un stade de 400 ME et que nous avons 400 caméras, nous avons pu l’identifier tout de suite. Et les stadiers sont venus l’intercepter pour le remettre aux forces de police. Il a été jugé en comparution immédiate, ce qu’on réclame depuis des années, il a été condamné, et cette fois sévèrement. Qu’est-ce que qu’on pouvait faire d’autre et de mieux ? Je ne veux pas attaquer la Ligue, mais je ne veux pas payer pour les autres. Quand il y a des émeutes collectives et des envahissements de terrain, il faut des sanctions sportives, qui sont plus crédibles que la fermeture d’un virage. Moi, si on me permet de rejouer ici le match contre l’OM, ce qui serait logique, je suis prêt à assumer un sursis en nombre de points et à démontrer qu’il n’y aura aucun incident de ce genre. »