Questionné par Sud-Ouest sur le remplacement de Jacques-Henri Eyraud à la présidence de l’OM, Jean-Michel Aulas ne s’est pas montré surpris par cette décision, lui qui avait anticipé ce scénario depuis belle lurette.
Qu’on le veuille ou non, Jean-Michel Aulas a souvent un coup d’avance sur tout le monde dans le paysage footballistique français. Interrogé par Sud-Ouest au sujet de la passation de pouvoir entre Eyraud et Longoria, le patron de l’OL, loin d’être surpris, a estimé que la situation était devenue intenable depuis de longues semaines pour JHE : « Il a ses défauts et ses qualités comme nous. Malheureusement c’était inéluctable et je me demande à quel point il n’a pas suscité lui-même cette fin. On ne peut pas être contre son environnement régional, contre ses supporters. Nous n’avions pas toujours les mêmes idées alors que les grands clubs doivent travailler ensemble. C’est malheureux pour lui car c’est quelqu’un d’intelligent mais qui a peut-être sous-estimé la portée de la communication qu’on peut avoir par rapport à l’environnement marseillais. J’étais persuadé que ça ne pourrait pas durer car il y avait quand même des réactions d’une violence que je n’approuve pas mais qui faisaient que la rupture était trop consommée ».