L’AS Saint-Etienne a souhaité mettre la pression sur la LFP en sortant un communiqué. Sur ce-dernier, les dirigeants indiquent, en accord avec leurs supporters qu’ils comptent se rendre à Lyon pour assister au derby de la 27 novembre prochain.
« A l’instar de ses groupes de supporters qui ont publié un communiqué commun pour exprimer leur désir d’assister au prochain derby, l’AS Saint-Etienne souhaite vivement que ceux-ci puissent se déplacer nombreux au Parc OL le vendredi 23 novembre. Depuis 2013, des interdictions de déplacement ou des restrictions drastiques limitant le nombre de places disponibles dans le secteur visiteurs ont empêché toutes nos familles de supporters de vivre leur passion et d’encourager notre équipe lors d’un match qui tient pourtant une place à part dans l’histoire des deux clubs et constitue l’une des grandes affiches du football français, a écrit le club stéphanois.
Ces dernières années, de telles mesures ont aussi pénalisé le groupe professionnel, lequel s’est en effet retrouvé privé de son principal soutien. Soucieux de préserver un environnement populaire apaisé et conscient du contexte particulier de cette rencontre, le club s’engage dès maintenant à mettre tous les moyens de sécurité nécessaires pour encadrer le déplacement de ses supporters au départ de Saint-Etienne. L’ASSE appelle les autorités à faire preuve de discernement face aux mesures à adopter pour l’organisation du match ».
Un déplacement sur Lyon avec ou sans billet
Les groupes de supporters prévoient de faire le déplacement quoi qu’il arrive. « Depuis le 28 avril 2013, le peuple stéphanois ne s’est plus rendu en terre lyonnaise, ni à Gerland et encore moins au Parc OL. Cinq ans et demi d’interdiction pour le match le plus prestigieux du Championnat car il marque l’opposition entre deux villes proches de 60 kilomètres, mais tellement opposées mentalement, historiquement, économiquement et sportivement. En cas d’interdiction de déplacement, nous appellerons les supporters et amoureux des Verts à se rendre au derby, avec ou sans place », ont-elles prévenu. La pression est donc sur la LFP.