Julien Fournier, directeur sportif de l’OGC Nice, a évoqué la situation difficile du club en Ligue 1 depuis quelques semaines. Et l’homme fort de l’OGCN se veut rassurant pour la suite.
« Dans le contenu, on a vu certaines choses très intéressantes. Et puis, il y a un paramètre qui passe complètement inaperçu aux yeux du grand public : tout le monde se focalise sur la blessure de Dante (une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche contractée contre Angers le 1er novembre), qui est ô combien importante ; mais sur le dernier match, il doit nous manquer sept joueurs. À Nîmes, même si on a gagné (2-0, le 16 décembre), il nous en manque huit. Kasper (Dolberg) a eu un Covid qui a été assez sévère. C’est un garçon qui n’a même pas joué 50 % des matches depuis le début de la saison. Et quand il a participé, il était loin d’être à 100 %. (Youcef) Atal a été indisponible plus de la moitié des matches. Dante, ce sera pour la saison. (Hicham) Boudaoui avait fait une très bonne préparation avant d’avoir un gros pépin au genou. Pierre Lees-Melou s’est cassé le poignet en tombant… Il y a des périodes où les choses s’enchaînent de manière négative. Même si c’est le lot de chaque club, on a eu beaucoup de blessés. Jeff Reine-Adelaïde est aussi arrivé un peu tardivement et blessé. Il est en train de trouver son rythme. Cet ensemble de petites choses fait que l’équipe peut tout à fait repartir », a indiqué le directeur sportif de Nice dans L’Equipe.
Avant d’ajouter : « C’est compliqué de répondre à cette question. Sur le plan humain, j’ai une très belle relation avec Patrick. Même si cela n’a pas toujours été simple avec notre départ et notre retour (ils avaient quitté le club en janvier 2019 puis étaient revenus en août 2019, après le rachat du Gym par Ineos), les choses se sont remises à l’endroit de nos deux côtés. Patrick connaît les raisons de son départ. On s’est expliqués. Je ne vais pas les étaler dans la presse. J’ai la conviction qu’il réussira au haut niveau. »