Noël Le Graët devrait, sauf improbable retournement de situation, démissionner de son poste de président de la fédération française de football lors du comité exécutif de ce matin. Une fois libre, il envisage de contre-attaquer afin de redorer une image ternie par les accusations dont il fait l’objet.
Noël Le Graët ne sera plus le président de la fédération française de football à l’issue du comité exécutif qui se réunit ce matin. Sa démission est attendue et il sera ensuite libre comme l’air. Une situation dont l’intéressé entend bien profiter pour contre-attaquer. En effet, son avocat l’avait confié au journal L’Équipe, le maire de Guingamp veut « laver son honneur ». Ainsi, qu’envisage-t-il de faire ?
Son avocat Thierry Marembert estime que Noël Le Graët a subi une procédure injuste et pourrait intenter une action en justice pour faire annuler le rapport d’inspection de l’audit imposé par le ministère des sports. C’est ce qu’il avait expliqué lors d’un entretien accordé à nos confrères de L’Équipe le 17 février dernier : « Cela se conteste (l’audit). On peut tout à fait saisir les tribunaux administratifs. Il y a déjà eu des cas. On peut avoir une indemnisation mais le mal est fait. Avoir 5 000 euros dans cinq ans, ça n’intéresse pas M. Le Graët. […] Il souhaite que la vérité soit reconnue au terme d’un processus contradictoire (par rapport à l’audit) parce que là aussi, il faut dire qu’il n’y en a pas eu ».
Au-delà des actions intentées par Noël Le Graët et son avocat, une enquête a déjà été ouverte le 16 janvier par le Parquet de Paris à l’encontre du futur ex-président de la 3F pour harcèlement moral et sexuel. Il devra être entendu à la fin de cette enquête.