La démocratie n’est pas au mieux de sa forme aux États-Unis. Suite aux graves incidents de Washington la nuit dernière, de nombreuses personnalités NBA se sont insurgés contre la différence de traitement des policiers face aux manifestants.
L’atmosphère était très lourde la nuit dernière en NBA. Mercredi soir, des partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole afin de perturber la certification de l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis. Après les incidents à Washington, beaucoup ont réagi dénonçant la différence de traitement de la part des policiers entre les manifestations pro-Trump et ceux du mouvement Black Lives Matter. C’est notamment le cas de Doc Rivers, le coach de Philadelphie.
« Ça démontre beaucoup de choses. Durant l’été, il y avait des manifestations et des émeutes, avec la police, la garde nationale et l’armée, et là, il n’y avait rien… Ça prouve qu’il y a des privilèges dans la vie, de différentes manières. Et je vais le dire parce que beaucoup ne veulent pas l’entendre. Mais imaginez que les hommes qui sont entrés dans le Capitole aujourd’hui aient été noirs. Qu’est-ce qu’il se serait passé ? Pour moi, ce qu’on a vu veut tout dire. » Une vision partagée par Bill Russell, légende des Celtics et pionnier de l’activisme en NBA. « Combien de temps aurait-il fallu pour déployer la Garde nationale s’ils avaient été noirs et combien auraient été morts ? Ce n’est PAS l’Amérique ! Un président l’a fait, le lâche Donald Trump. »