Dans un entretien accordé au Guardian cette semaine, Nabil Fekir est revenu sur l’une des plus grandes décisions de sa carrière : choisir la France au lieu de l’Algérie, malgré les conseils de son père.
« Mon père est arrivé en France l’année avant ma naissance, ma mère est algérienne mais y est depuis plus longtemps. Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien. (…) Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie. Finalement, j’ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C’est la vie. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait. (…) (Son père) Il ne voulait pas cela. C’est normal. Je comprends parfaitement cela. Il a toute sa famille là-bas, il a grandi là-bas. Toute sa vie est là-bas. Ça lui a fait un peu mal quand j’ai choisi la France. Mais c’est la vie : il y a des décisions, et c’était la mienne. Je prends mes responsabilités. »