C’est confirmé. Le projet du futur stade de football Louis-Nicollin de Montpellier, prévu pour 2023, va être retardé «d’au moins un an», en raison de contraintes liées au futur plan d’exposition au bruit de l’aéroport qui imposent de trouver un nouvel emplacement, a annoncé le maire Philippe Saurel mardi. Et dans un an, il y aura les élections municipales qui peuvent rabattre les cartes. «Notre priorité, c’est d’intégrer les nouvelles prescriptions du plan d’exposition au bruit dans le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal). Le stade pourrait être construit sur un autre foncier de la Zac Cambacérès», a précisé au cours d’une conférence de presse le dirigeant, également président de Montpellier Méditerranée Métropole.
L’actuel stade de la Mosson «est classé en zone rouge dans le PPRI (plan de protection du risque inondation), et a été inondé deux fois récemment, à l’automne 2014 et 2015. Pour un stade accueillant des matchs de Ligue 1, c’est inacceptable», a insisté Philippe Saurel.
Le plan d’exposition au bruit de l’aéroport Montpellier Méditerranée n’empêche pas directement la construction du stade à l’emplacement prévu, mais il va rendre impossible la construction de 3.000 logements sur leur foncier initial. «Or, pour l’équilibre financier de la Zac, il faut construire ces 3 000 logements. Ils seront finalement bâtis à l’emplacement prévu pour le stade», pour lequel un autre emplacement doit donc être trouvé, a poursuivi l’élu.