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Monaco – PSG : l’échange lunaire entre la VAR et Clément Turpin

Clément Turpin (Photo by Icon Sport)

La Direction Technique de l’Arbitrage a levé toute ambiguïté après Monaco – PSG (1-0) : Lamine Camara aurait dû être expulsé dès la 12e minute pour son tacle dangereux sur Lucas Chevalier.

Dans son récapitulatif de la 14e journée, l’instance reconnaît une erreur claire de Clément Turpin, jugeant l’action conforme à la définition d’une faute grossière. « Le tacle lancé est effectué sans maîtrise, avec vitesse et intensité, et intervient en retard par rapport au moment où le gardien joue le ballon. L’attaquant, en effectuant son tacle, heurte directement le pied droit du gardien, mettant clairement en danger l’intégrité physique de ce dernier. Conformément à la Loi 12, cette action doit être qualifiée de faute grossière et sanctionnée d’une exclusion. Un visionnage en bord de terrain était, dans ce contexte, attendu pour permettre la correction de la décision initiale ». Une prise de position rare, qui confirme que Monaco a bénéficié d’un important coup de pouce arbitral lors de sa victoire.

Mais la responsabilité ne repose pas uniquement sur l’arbitre central : la VAR aurait pu rectifier la décision. Dans la vidéo rendue publique par la DTA, Jérémie Pignard, en régie ce soir-là, estime d’abord que l’action ne présente pas un danger suffisant pour justifier un carton rouge. « L’impact est bas, c’est juste la torsion, on va voir ce que ça donne », explique-t-il alors qu’il analyse les ralentis avec Turpin. Après visionnage, il confirme son ressenti : « L’impact est bas, il y a une petite torsion, mais pour moi, contrôle terminé pour cette situation ». Une appréciation que la DTA contredit désormais fermement. Et un épisode qui, malgré la victoire monégasque, relance une fois encore le débat sur la cohérence et l’usage de la VAR en Ligue 1.

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