« Maximum 5 buts » : le gardien de Vendée Fontenay se lance un défi face au PSG

Ce week-end en Coupe de France, Enzo et Noah Renou affronteront le PSG… avec un objectif bien précis en tête.

Samedi soir à la Beaujoire, Vendée Fontenay Foot s’apprête à vivre un moment hors du temps face au Paris Saint-Germain, tout juste auréolé de sa Coupe Intercontinentale. Dans ce petit club de National 3, la famille Renou est au cœur de l’événement, avec Enzo à la pointe de l’attaque et Noah dans les buts. « Ce sont des émotions qu’on ne va vivre qu’une fois peut-être dans notre vie », confie l’aîné, encore incrédule à l’idée d’affronter les champions d’Europe. Depuis le tirage, tout s’est emballé : billets vendus en deux heures, sollicitations médiatiques en cascade et une organisation digne des grands soirs. « On est passés dans un autre monde, mais c’est beaucoup de plaisir », sourit Enzo.

« Jouer contre une équipe comme ça, c’est magique »

Chez les Renou, même les préférences de supporters sont partagées. Enzo assume son amour du PSG quand Noah penche plutôt pour l’Olympique de Marseille, mais l’essentiel est ailleurs. « Qu’on soit supporter du PSG ou de l’OM, jouer contre une équipe comme ça, c’est magique », assure le gardien. Lucide, il se fixe un objectif très personnel : « Le maximum, ce serait cinq buts. Au-delà, ça commence à faire beaucoup. Et surtout, il ne faut pas être ridicule ». Pendant ce temps, le petit frère Maël, gardien en U15, pense déjà aux souvenirs : « J’ai juste demandé à Noah de me ramener des gants… et si possible un maillot. »

Cette affiche réveille aussi les souvenirs familiaux. Leur père Willy Renou avait déjà écrit l’histoire du club en Coupe de France en 2001, en éliminant Sedan avant de tomber face à l’Olympique Lyonnais de Sonny Anderson. « On s’est nourris de ça depuis l’enfance », raconte Enzo. « On s’est dit : pourquoi pas nous ? Même si, là, c’est encore plus compliqué ». Mais comme le rappelle le coach Loïc Lambert, « le football est le seul sport où des exploits pareils sont possibles ». À Fontenay, personne n’ose vraiment y croire… mais personne ne veut non plus s’interdire de rêver.

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