Les joueurs de l’OM ont dû retarder leur séance d’1h30, mardi, en raison d’un contrôle antidopage non demandé par l’UEFA, mais par l’AFLD.
Les dirigeants phocéens n’ont pas vraiment apprécié être contraints de revoir leur planning, alors qu’ils tentent d’optimiser la récupération de leurs joueurs. Ils l’ont fait savoir à L’Équipe, lequel a récemment relayé la réaction de l’AFLD (agence française de lutte contre le dopage). Cette dernière estime qu’il est normal de faire ce genre de test, avant un gros rendez-vous (Salzbourg, jeudi, dans le cadre des demi-finales de la Ligue Europa, Ndlr).
« Les contrôles inopinés, hors compétition, à l’entraînement, sont essentiels à l’efficacité de la lutte contre le dopage. Contrôler des joueurs deux jours avant une échéance importante est tout à fait habituel. Nous l’avons déjà fait et nous continuerons à le faire. (…) Il est normal que le planning d’un entraînement puisse être adapté pour permettre les contrôles. Durant la Coupe du Monde en Russie, les joueurs subiront des contrôles dans un calendrier encore plus resserré. (…) Les joueurs de l’OM sont des professionnels habitués à ces contraintes, qui s’appliquent à bien d’autres sportifs et disciplines », a confié Mathieu Teoran, secrétaire général de l’AFLD, au quotidien.