La journaliste, qui rejoindra M6 cet été pour l’Euro, est revenu sur l’affaire Pierre Ménès et le lynchage de son confrère.
Interviewée cette semaine dans les colonnes de L’Equipe, la journaliste Marie Portolano, qui rejoindra M6 cet été pour la présentation de l’Euro 2020, en a également profité pour revenir sur le séisme provoqué à Canal+ par son documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste ! »
« Je ne me suis pas posée la question… Je ne pouvais pas faire un doc sur les femmes dans les médias sportifs, sur le sexisme, sans interroger les gens de ma propre chaîne », explique-t-elle. « Je me suis dit : ‘Comment décrire ce que j’ai vécu sans apparaître dans le doc ?’ Interviewer les gens qui m’avaient entourée, c’était une bonne manière de le faire. J’avais envie que tout se sache. »
Dans les heures qui ont suivi la diffusion du documentaire en prime time sur la chaîne cryptée, le chroniqueur vedette du Canal Football Club, Pierre Ménès a subi une véritable déferlante. Au point de gêner Marie Portolano. « Je suis gênée par la chasse à l’homme dont il est victime. Je ne voulais pas que le travail que j’ai accompli pour apaiser les choses, pour libérer la parole des femmes, provoque le malheur d’une seule personne. Vraiment, ce n’était pas mon but. Est-ce que sa place est toujours au CFC ? Ce n’est pas à moi d’en décider… »