Coleader de Premier League en compagnie de Liverpool, mais avec un match en retard, Manchester United est plus que jamais présent dans la course au titre mais celle-ci est encore très longue et semée d’embûches comme l’a rappelé le coach Ole Gunnar Solskjaer.
Les coéquipiers de Bruno Fernandes se déplacent ce mardi soir chez le modeste Burnley, 16e de Premier League à l’occasion du match en retard de la première journée, reporté en raison de la participation des Red Devils au tournoi final de la Ligue Europa en août. L’occasion parfaite pour Manchester United de dérober à Liverpool (devant à la différence de buts) le leadership du championnat anglais. En cas de victoire, les partenaires de Paul Pogba repenseront inconsciemment au dernier titre de champion d’Angleterre de leur équipe qui remonte à 2013 sous l’ère de Sir Alex Ferguson.
Même si ses hommes affichent une forme étincelante, le coach Ole Gunnar Solskjaer refuse de s’enflammer : « On a gagné plus de matches, marqué plus de buts, joué un meilleur football, donc évidemment, c’est positif. Mais le classement a l’heure actuelle n’a aucune importance. Mars et avril sont les mois où le titre peut se jouer, a-t-il assuré. Contre Burnley, « il s’agira de livrer une bonne prestation et de prendre les points pour ne pas les laisser filer à d’autres équipes. »
L’entraîneur norvégien n’a pas également oublié de recontextualiser la dernière fois que les Mancuniens avaient soulevé le trophée de champion en 2013, une saison que l’équipe avait survolé de A à Z sous la dernière de Ferguson. Cette année, la situation est bien différente et les premières places se tiennent dans un mouchoir de poche. Selon le coach, le calendrier chamboulé par la pandémie de Covid-19 est responsable de ce suspense inhabituel. « Il y a moins de constance au niveau des résultats et des performances. C’est plus excitant et intéressant pour les supporters quand il y a plusieurs équipes qui luttent pour le titre… Quand j’étais joueur, on était en concurrence qu’avec une seule équipe. Aujourd’hui, il y a tellement de clubs capables de rivaliser avec les meilleurs. Il est important qu’on s’installe dans le top 4. Nous n’avons fait ça que trois fois depuis que Sir Alex est parti. »