Éliminé sans gloire par Al Hilal au Mondial des clubs, orphelin de titre majeur en 2024-25, Manchester City attaque ce mercato estival dans une position inhabituelle : celle d’un géant vacillant.
Pep Guardiola reste aux commandes, mais la révolution douce est en marche. Entre promesses maintenues, départs anticipés et priorités ciblées, les Skyblues entament une refonte stratégique.
Pour insuffler du neuf, City a déjà attiré deux pépites françaises : Rayan Cherki pour le feu offensif, Rayan Aït-Nouri pour dynamiser le flanc gauche. Une réponse rapide après les 200 M€ injectés dès janvier. Le noyau dur (Ederson, Stones, Gündogan) reste fidèle, mais certains comme Grealish, Walker ou McAtee sont sur la sellette. Gündogan, lui, envisage même une transition dans le staff en 2026. Claudio Echeverri devrait partir en prêt, tandis que Bobb, Lewis et O’Reilly pourraient se battre pour une place dans la rotation.
Reste l’enjeu prioritaire : le poste de latéral droit. Guardiola rêve d’un vrai spécialiste. Tino Livramento plaît, mais Newcastle est dur en affaires. Si Ortega quitte son rôle de n°2, un gardien fiable sera également recherché. Plus qu’un simple mercato, City joue gros : l’avenir du vestiaire, la dernière danse possible de Pep… et son retour sur le toit du football européen.