Maghnes Akliouche, l’étoile montante de l’AS Monaco à 23 ans, anime les coulisses du mercato hivernal sans pour autant faire ses valises avant la trêve.
Titulaire indiscutable avec 12 apparitions, 3 buts et 4 passes décisives en Ligue 1, ce milieu offensif franco-algérien sous contrat jusqu’en 2028 suscite la convoitise du PSG, de Tottenham et de Manchester City, qui l’ont observé lors de ses récents capes en Bleu contre l’Ukraine (4-0). Pourtant, Monaco pose ses conditions : une offre exceptionnelle dépassant les 60 millions d’euros pour envisager une sortie, fidèle à sa stratégie de vente rentable qui a déjà rapporté gros avec Ben Seghir (32 M€ l’été dernier).
Monaco aime vendre au prix fort
L’été dernier, les rumeurs avaient enflammé la Principauté : le PSG avait sondé le dossier en cas de départ de Kang-in Lee, tandis que Leverkusen et l’Inter Milan suivaient de près, sans que les exigences monégasques – fixées à 70 millions – ne soient honorées. Akliouche, comparé à un « nouveau Tchouaméni » pour son impact box-to-box, a vu son bon de sortie conditionné à un chèque XXL, et le club maintient la ligne : pas de braderie en pleine saison pour un joueur clé de la course au podium, à 6 points du leader. The Athletic évoque un hiver « animé », mais sans engagement ferme de sa part, le natif de Nice privilégie une trajectoire stable en vue de la Coupe du monde 2026.
Pocognoli ne veut pas chambouler son effectif
Sébastien Pocognoli et Thiago Scuro, duo au cœur de la stratégie asémiste, tempèrent les spéculations : « On veut garder nos pépites pour performer en Europe », a répété le staff, conscient que libérer Akliouche déséquilibrerait un équilibre précaire sans recrue immédiate à ce niveau. Le joueur lui-même, fier de son but décisif face au PSG récemment, affiche un état d’esprit combatif : « Garder cet élan pour viser haut », confiait-il après la victoire monégasque, balayant les rumeurs d’un revers de main. Sans mouvement sortant majeur, Monaco n’a pas besoin de cash hivernal et mise sur une saison pleine pour gonfler sa cote à 45 millions selon Transfermarkt.
Il est urgent d’attendre
Un départ en janvier reste donc improbable, les observateurs s’accordant sur un probable été 2026 explosif où Akliouche, avec sa vision et sa percussion, pourrait atterrir dans un top 5 européen pour 70 millions ou plus. Monaco joue la patience, transformant sa pépite en actif premium sans précipitation, tandis que le joueur brille sur le Rocher pour maximiser ses options internationales. Le mercato, du 1er au 2 février, risque de n’être qu’un épisode mineur dans la saga Akliouche-Monaco.

