Jean-Pierre Karaquillo, professeur des universités, qui a vu passer Bruno Cheyrou au Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, estime que l’ancien consultant est parfait pour ce poste de directeur sportif à Lyon.
« Je l’ai senti très, très bien. D’abord, Bruno est très convivial, il a de l’empathie pour les gens et il dégage un vrai charisme. Dans son rapport avec les autres, vous vous apercevez rapidement qu’il n’a pas du tout le melon. Il y a des champions du monde 1998 qu’on a refusé parce qu’ils n’avaient pas les qualités nécessaires. Il faut du savoir-faire et du savoir-être. Bruno cochait déjà toutes les cases. Il faut savoir qu’on ne donne pas de cours magistraux, ça ne serait pas intéressant, il y a beaucoup d’interactions pendant nos sessions, et Bruno n’était pas le dernier pour se manifester. Dans sa promo, on peut le comparer à Ramé, ce n’est pas du tout le même tempérament : Ulrich est très introverti, discret, Bruno c’est tout le contraire. Dans un groupe, il est éclairant et il dégage un charisme naturel », a-t-il indiqué dans les colonnes de So FOOT.
Avant de poursuivre : « Je crois surtout que c’est quelqu’un de très ouvert sur le monde. Il a aussi cette qualité primordiale : il sait très bien séduire son interlocuteur de par ses postures et sa manière de s’exprimer. Bruno a voulu se donner des atouts internationaux. Après sa formation de manager, il a intégré la première promotion de ce nouveau cursus réservé aux personnes issues du football professionnel. Il a pu se retrouver aux côtés de Raí, Éric Abidal, Christian Karembeu, Patrick Müller et bien sûr Juninho. C’était l’occasion pour lui de faire de nouvelles connaissances et surtout d’étendre son réseau, ce qui est très malin. »