Quatre ans après avoir été l’artisan du sacre de l’Inter Milan, Romelu Lukaku a ajouté une nouvelle ligne prestigieuse à son palmarès en offrant au Napoli son quatrième titre de champion d’Italie, au terme d’une saison renversante et inattendue. Arrivé à l’été 2024 en provenance de Chelsea, l’attaquant belge a rapidement conquis le cœur du Sud, devenant l’un des symboles du renouveau napolitain sous la houlette d’Antonio Conte.
Dès son arrivée, Lukaku s’est imposé comme le fer de lance de l’attaque napolitaine. Avec 14 buts et 10 passes décisives en Serie A, il a été le meilleur buteur du club et l’un des principaux artisans de cette conquête historique. Sa puissance, son sens du but et sa capacité à peser dans les grands rendez-vous ont permis au Napoli de transformer une saison qui s’annonçait de transition en un triomphe inattendu.
« Les buts et les passes décisives du Belge ont rapporté une vingtaine de points au Napoli sur l’ensemble de la saison », souligne la presse italienne, insistant sur l’impact direct de Lukaku dans la course au titre.
La réussite de ce Napoli porte aussi la marque d’Antonio Conte. L’entraîneur italien, déjà champion avec la Juventus et l’Inter, a su redonner une mentalité de vainqueur à un groupe en crise la saison précédente. Il a fait de Lukaku un joueur irremplaçable, l’utilisant comme point d’ancrage de son système et profitant de sa complicité avec Scott McTominay, autre recrue majeure et MVP de la saison.
Le but de Lukaku lors de la victoire décisive 2-0 contre Cagliari, lors de la dernière journée, a fait exploser le stade Diego-Armando-Maradona et toute la ville de Naples. Remplacé à la 76e minute, le Diable Rouge a quitté la pelouse sous une ovation, symbole de l’attachement du peuple napolitain à son nouveau héros.
Au-delà de ses statistiques, Lukaku s’est distingué par son leadership. Il avait promis à ses coéquipiers de la sélection belge que chacun ferait tout pour ramener un titre en club cette saison. Promesse tenue pour l’un des attaquants les plus prolifiques du XXIe siècle, qui s’est mué en véritable guide pour un Napoli qui n’attendait que cela pour rallumer la flamme du Sud.