Révélation de la saison côté lillois, Burak Yilmaz a été bien plus qu’un simple taulier du vestiaire. Le Turc a porté les siens vers un titre mérité. Une osmose remise en question avec ce début de saison mitigé. Le « Kral’ serait meilleur seul en pointe, de mauvais augures pour Jonathan David, son coéquipier en pointe.
Le titre de champion de France est difficile à digérer pour les Dogues actuellement douzièmes en championnat. Un triste bilan pour Jocelyn Gourvennec, arrivé cet été pour pallier l’impromptue départ de Christophe Galtier pour l’OGC Nice. Depuis ce bouleversement à la tête du club, Burak Yilmaz semble moins efficace devant le but (4 buts en 12 rencontres disputées) mais surtout plus frustré. Un manque d’efficacité expliqué par le repositionnement de Jonathan David par son technicien breton. C’est en tout cas ce que constate Mevlüt Erding qui insiste sur le fait que son compatriote est bien meilleur seul en pointe.
« Non, c’est un leader né, un capitaine né. Un joueur qui emmène son équipe avec lui, qui va presser. J’ai parfois joué avec lui en équipe de Turquie mais je trouve qu’il est meilleur lorsqu’il est seul devant. Il est très imposant et il prend beaucoup de place. C’est un super joueur. A chaque match, il motive les autres, quel que soit l’adversaire. Et quand il est arrivé à Lille, il a annoncé que c’était pour être champion. C’est quand même incroyable de dire ça en début de saison alors que le PSG est le grand favori. Ça montre l’état d’esprit et la force de caractère de Burak Yilmaz. C’est lui qui a emmené le LOSC au titre. Il a surmotivé ses coéquipiers, avec l’aide de Christophe Galtier bien sûr, un meneur d’hommes extraordinaire. Ça a bien collé entre Burak et Christophe, le coach a dû adorer son caractère. Même si Burak ne devait pas beaucoup parler français à son arrivée, le football n’a pas de langue, c’est universel. Par un geste, un appel de balle, tu peux te faire comprendre. C’est important de communiquer sur le terrain mais, parfois, il n’y a pas besoin de parler. Ça s’est encore vérifié avec Burak. Comme son surnom l’indique, c’est le « kral », le roi, et il est encore perçu comme tel en Turquie« , a déclaré Mevlüt Erding pour le site officiel de la Ligue 1.