Christophe Galtier, coach du LOSC, leader du championnat de France à six journée de la fin du championnat s’est livré pour 20minutes sur sa vie hors foot dont voici quelques extraits.
Dans cette seconde partie de l’interview qu’a accordé Christophe Galtier à 20minutes, il évoque les réseaux sociaux, son admiration pour Lewis Hamilton, la politique et son attachement à la France.
Concernant Lewis Hamilton, le coach trouve « ce mec est exceptionnel. Si j’avais la possibilité de passer une heure avec lui, j’aurais beaucoup de questions à lui poser. Il est dans l’exigence, dans la gagne. Quand il déclare gamin après une course de kart qu’il veut devenir le premier homme de couleur à courir en F1 et être champion du monde, je trouve ça incroyable. »
Sur les réseaux sociaux, Christophe Galtier estime que « c’est la plus grosse connerie qu’on ait pu inventer. Ça rend les gens cons car ils pensent qu’avec leur tweet, ils arrivent à influencer l’opinion. Je trouve que ça rend l’homme con. Je n’en parle même pas à mes joueurs car c’est une cause perdue. »
Sur la politique, il affirme qu’il n’a pas « d’étiquette, j’ai grandi dans une famille de droite mais je ne crois pas être un homme de droite. Je ne crois pas non plus être un homme de gauche. Je suis très généreux, j’aime le partage mais je m’attache à l’homme. Il faut que je sois touché par lui ou elle. Je m’y intéresse aussi parce que l’avenir de mon pays m’intéresse. Et là, ce qui arrive au président actuel, pour qui j’ai beaucoup de considération en tant qu’homme, est difficile. Pour arriver au pouvoir comme il y est arrivé, il faut être brillant. »
Enfin, Galtier aime profondément son pays : « j’aime bien la France. C’est un beau pays. Il y a la mer, la montagne, la campagne, la forêt : il y a tout. Et j’adore les différences entre les régions et les gens. Par exemple, il y a un fossé entre les gens du Nord et les gens du Sud. Dans le Sud, vous ne vous connaissez pas mais peu importe, on vous fait la bise. Et 48 heures après, la même personne peut dire du mal de vous. C’est très folklore, ça parle beaucoup dans le Sud. Dans le Nord, il y a plus de retenue, plus de respect. Mais une fois qu’on est rentré dans le foyer, c’est à vie. J’ai retrouvé ici à Lille des gens que j’avais connus il y a trente ans quand j’étais joueur du Losc. »
Hier soir son équipe s’est imposée dans la difficulté, 2-0 face à Metz et met la pression sur le Paris Saint-Germain, deuxième actuellement à six points.
