Premier du groupe C avec une seule défaite et un but encaissé en six matches, Monaco se frotte à l’une des places fortes du continent en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Mercredi soir, l’ASM se rend à l’Emirates Stadium pour défier Arsenal, troisième de Premier League. Une toute autre adversité attend la formation de Leonardo Jardim.
L’ASM entre dans une nouvelle dimension. Après un premier tour bien négocié durant lequel les joueurs de Leonardo Jardim n’auront concédé qu’une seule défaite en six rencontres face au Bayer Leverkusen, au Zénith Saint-Pétersbourg et au Benfica Lisbonne, le club de la Principauté a hérité en huitièmes de finale d’une double confrontation contre Arsenal. Comme premier de groupe, Monaco s’attendait sûrement à un Tirage plus clément, même s’il aura l’avantage de recevoir au match retour dans trois semaines.
Au pied du podium en Ligue 1, derrière l’OL, le PSG et l’OM, la formation monégasque signe son retour en phase finale de la C1 dix ans presque jour pour jour après son élimination face aux Néerlandais du PSV Eindhoven (0-1, 0-2), en mars 2005. Depuis cette date, l’ASM a connu des hauts et des bas, une relégation en Ligue 2, l’arrivée de grandes stars sous la coupe russe puis le come-back en Ligue des champions grâce à une deuxième place en championnat la saison passée.
Vasilyev : Notre équipe n’a pas peur
Distancé dans la course au titre avec onze points de retard sur Lyon (avec un match en moins), Monaco a-t-il les épaules suffisamment solides pour rivaliser avec les Gunners ? Si les hommes de Leonardo Jardim possèdent la meilleure défense de la compétition (un seul but encaissé), ils ont souvent obtenu leur succès sans briller, parfois contre le cours du jeu. Très jeune, l’effectif du Rocher risque de manquer d’expérience, même si João Moutinho et Dimitar Berbatov constituent des cadres sur qui compter pour cette partie en l’absence de Ricardo Carvalho.
Bien que Monaco ne parte pas avec la faveur des pronostics contre le troisième de Premier League, Vadim Vasilyev se veut confiant. On veut montrer que l’on a des jeunes brillants, que notre équipe n’a pas peur, qu’elle est capable de se hisser à un haut niveau et que le projet n’est pas mort, comme on voulait le laisser croire en début de saison, indiquait le vice-président. Après, c’est Arsenal qui a la pression, c’est Arsenal qui a bloqué en huitièmes ces dernières saisons. Le dirigeant monégasque n’a pas manqué de rappeler que les Londoniens restent effectivement sur quatre éliminations successives à ce stade de la compétition.
Camille Fischbach pour Top Mercato