Après une finale à sens unique (4-0 au match retour et 5-1 sur l’ensemble des deux matchs) le tenant du titre a été largement dominé sur le plan tactique par les hommes de Pep Guardiola. La défense Citizen est parvenue à museler les attaquants madrilènes (seulement 3 tirs cadrés contre 8 du côté de Manchester City). L’addition aurait pu être davantage salée. En effet, Thibaut Courtois a réalisé trois arrêts impériaux, notamment une tête à bout portant, face à la machine à but Erling Haaland qui n’a pas réussi à trouver le chemin des filets sur l’ensemble des deux matchs.
Des pronostics incertains à l’avant-match
Les deux équipes s’étaient déjà affrontées lors de la saison 2021-2022 où le Real Madrid était parvenu à déjouer les pronostics (6-5 sur l’ensemble des deux matchs). Les sites pour parier en ligne, à l’instar de newbettingoffers.co.uk, n’avait vu venir la « remontada » des hommes vêtus en blanc. Les hommes de Carlo Ancelotti avaient réussi à trouver la faille face à une équipe de Manchester City habitué à la possession de balle. Les merengues étaient parvenus à trouver les espaces dans le dos des défenseurs et à projeter des contre-attaques rapides grâce à leurs talentueux ailiers (Vinicius Jr et Rodrygo).
L’histoire a été tout autre cette fois-ci. Manchester City a appris de ses erreurs et n’a laissé aucune chance à l’attaque madrilène pour percer sa défense. Face à une défense solide, les milieux de terrain madrilène ont été contraints de frapper en dehors de la surface de réparation, comme en témoigne la frappe de Toni Kroos (34e minute) qui s’écrase sur la barre transversale, l’une des seules occasions d’une première période ultra-dominée par les Skyblues.
Une démonstration des hommes de Guardiola
Il était quasiment impossible de prédire un tel résultat. Pour la finale de la Ligue des Champions, faites vos paris sur le site Betting Offers, référence en la matière. Manchester City a démontré une fois de plus qu’elle est une équipe au-dessus des autres. L’internationale belge Kevin de Bruyne a été un véritable « diable rouge » pour la défense madrilène. Ses passes à la précision chirurgicale sont à l’origine du premier but Citizen où Bernardo Silva vient crucifier Thibaut Courtois sur un contre-pied parfait (23e minute). Le joueur portugais vient doubler la mise (37e minute) suite à une déviation de la défense madrilène qui permet au joueur de dévier le ballon de la tête. Les milieux défensifs (Rodri Hernandez et John Stones) ont également livré une prestation anthologique de par leur pressing efficace et leur récupération de balle dans les phases de contre du Real. À la 76e minute Kevin de Bruyne dépose le ballon sur la tête d’Akanji et permet à City de mené 3-0. Déjà assuré pour la qualification, le remplaçant Julian Alvarez vient alourdir la sentence pour le Real Madrid dans les arrêts de jeu avec une passe entre les lignes de Phil Foden.
Domination tactique dans les phases de jeu
Outre la classe d’écart sur le plan technique entre les deux équipes, Pep Guardiola vient démontrer une fois de plus qu’il est un tacticien hors pair. L’entraineur catalan aligne les mêmes joueurs qu’au match aller (formation en 3-2-5-1 avec bloc défensif haut). Lors de la première mi-temps, le Real Madrid court après le ballon tant bien que mal. Kevin de Bruyne, dans le dos de Toni Kross qui est au marquage, libère des espaces pour faire progresser les milieux de terrain (Stones et Rodri) dans la moitié de terrain adverse qui joue à bloc bas. Les statistiques à l’entame de match démontrent la supériorité des Citizens : 124 passes contre 13 pour le Real Madrid et 79% de possession de balle contre 21% (à la 15e minute de jeu). Les hommes de Guardiola, notamment Kevin de Bruyne et Bernardo Silva, exploitent le talon d’Achille de la défense madrilène, notamment le couloir gauche, mettant en grande difficulté Eduardo Camavinga tout au long du match. Lors du premier but, les joueurs madrilènes semblent sans réponse face aux assauts Citizen. Vinicius Jr est le premier à signaler à Carlo Ancelotti le manque d’organisation de son équipe (23e minute). Le reste du matche donnera raison au prodige brésilien.
Une fin de cycle pour le Real Madrid ?
Surclassé et malmené tout au long du match, l’entraineur madrilène reconnait la déroute de son équipe : « C’est une défaite qui fait mal, très mal. Mais cela peut arriver ».
La question se pose de savoir si les cadres du Real Madrid (Luka Modric, Toni Kross ou encore Karim Benzema) doivent désormais laisser place aux jeunes prodiges que compte club dans ses rangs. Même si ces derniers ont tout gagné avec le Real Madrid, cette défaite est sans doute le signe que cette génération dorée arrive à la fin d’un cycle. Le futur nous dira ce qu’il en est.