Mercredi soir, Lille affronte le Grasshopper Zurich dans le cadre du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Une rencontre largement à la portée des hommes de René Girard et qui donnera déjà des premières indications sur l’état de forme des Lillois.
Premier match officiel de la saison pour un club de Ligue 1 et cest Lille qui ouvre le bal avec le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Au menu, le Grasshoper Zurich, 2e du championnat de Suisse la saison passée et qui compte dans ses rangs quelques anciennes connaissances du championnat de France comme Stéphane Grichting ou encore Yoric Ravet. Match largement à la portée des Nordistes mais quil ne faudra en aucun cas prendre par-dessus la jambe. Je peux dire que c’est une équipe qui n’est pas maladroite techniquement. Elle est très représentative du football suisse. C’est une formation solide. Il faudra un bon Lille pour aller chercher quelque chose et respecter cet adversaire qui avait donné du fil à retordre à Lyon la saison dernière, a expliqué René Girard en conférence de presse.
Dautant que le Lillois vont entamer une série de 8 rencontres en un mois avec ce match. Un véritable marathon, dont Girard espère sortir sans trop de pertes. Nous rentrons très tôt dans un rythme très élevé avec beaucoup de matches et peu d’entraînements. J’espère que nous n’aurons pas trop de pépins physiques. Il faudra bien gérer et sûrement faire tourner l’effectif. Tout le monde est sur le pied de guerre pour entamer cette saison, a néanmoins certifié le technicien des Dogues.
Une élimination précoce, contre une formation moins huppée, ferait cependant tâche et pourrait plomber le moral des Lillois. De plus, cela donnerait du grain à moudre à certains détracteurs lillois, qui aurait préféré voir Lyon ou Saint-Etienne sur le podium de la L1 lannée dernière : Nous ne ressentons pas de pression particulière, il faut la rendre positive et ne pas se prendre la tête. On a bien travaillé pour finir à cette troisième place la saison dernière, on ne va pas se lamenter maintenant. Il faut prendre ces matches à bras le corps et peut-être donner tort à ceux qui pensent que nous n’avons pas notre place ici. La saison na pas encore débuté, que René Girard entre déjà en guerre. Mais cest sa manière de faire et cette méthode ne lui a pas trop mal réussi jusque-là.