Le Real Madrid remet sa Ligue des champions en jeu, contre le FC Bâle, mardi soir, lors de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Club le plus titré en C1, le Real aura néanmoins du mal à conserver son titre.
Florentino Pérez aurait surement préféré une meilleure atmosphère autour du Real Madrid, avant de remettre sa Ligue des champions en jeu. Au moment de recevoir le FC Bâle, pour leur premier match de phase de poules de la Ligue des champions, les Madrilènes font déjà face à une crise de résultat. Deux défaites en trois journée de championnat, dont la dernière à domicile dans le derby de Madrid, et voilà les joueurs pris à parti par leur propre public. L’entraînement de lundi a d’ailleurs vu plusieurs membres de l’effectif se faire insulter par des fans en colère. La Décima, 10e Ligue des champions glané par le Real au mois de mai dernier, semble déjà bien loin.
D’autant que le Real aura bien du mal à conserver son titre. La concurrence s’annonce encore plus féroce que la saison précédente. Le Barça devrait pouvoir compter sur un Lionel Messi retrouvé et l’arrivée de Luis Suarez fait que le danger viendra de tous les côtés. Chez les Anglais, Chelsea fait figure d’équipe la plus solide. Renforcés par les transferts de Diego Costa et Cesc Fabregas, les Blues de José Mourinho font vraiment figure d’épouvantails, tout comme Manchester City, qui espère enfin briller sur la scène européenne. Quant au Bayern de Pep Guardiola, les renforts de Xabi Alonso et de Robert Lewandowski en fait plus que jamais une véritable machine de guerre dont il faudra se méfier.
Il faut ajouter à cela que le mercato du Real cet été n’a pas vraiment été compris. Si les arrivées de Toni Kroos et de James Rodriguez auraient pu apporter des nouvelles solutions à Carlo Ancelotti, elles se sont faites aux dépens de Xabi Alonso et d’Angel Di Maria. Deux piliers de l’équipe de la saison passée. C’est tout l’équilibre des Merengue qui est remis en cause et cela s’est vu sur les résultats depuis le début de la saison. Une fois de plus, Florentino Pérez semble avoir privilégié l’aspect marketing de son club à l’aspect sportif. Difficile de pouvoir briller dans la compétition la plus difficile du monde dans ces conditions.