Malgré la défaite en finale de la Ligue des champions face au Real Madrid après avoir mené au score près d’une heure, c’est surtout la fierté qui était de mise dans les rangs de l’Atletico Madrid. On peut sortir la tête haute, a assuré Diego Simeone.
Il n’a manqué qu’une poignée de secondes à l’Atletico Madrid pour fêter son premier sacre en Ligue des champions. Cela fait mal, a reconnu Filipe Luis, regrettant le scénario d’une rencontre qui tendait les bras à lui et ses coéquipiers. Si le Real Madrid avait gagné 3-0, cela n’aurait pas été si douloureux, a ajouté le latéral gauche brésilien, beau joueur au moment de féliciter les Merengue, qui ont su ne pas baisser les bras pour arracher la prolongation, et profiter du craquage mental et physique de leur rival pour conquérir la Décima.
On ne pouvait pas s’en sortir, a avoué son entraîneur Diego Simeone, pour qui le Real a été meilleur en seconde période. Mais plus que la tristesse, c’est bien la fierté que préférait retenir l’ancien international argentin. Il n’y a pas de tristesse, il n’y a pas d’amertume. Je me sens amer, peut-être, parce que l’objectif n’a pas été atteint. On voulait gagner mais on n’a pas pu le faire. Je pense que je vais pouvoir surmonter cela, a déclaré Simeone, pour qui il n’y a pas de quoi pleurer et dont les joueurs peuvent sortir la tête haute après avoir tout donné sur le terrain comme samedi à Lisbonne.
Le titre de champion conquis la semaine passée au Camp Nou contre le Barça aide à atténuer la déception d’une équipe pas attendue à pareil niveau cette saison. C’est le football, on gagne et on perd. Donc il faut féliciter les champions, et nous pouvons rester sereins car nous avons eu notre part du gâteau cette saison, a assuré Diego Godin, buteur et proche d’être à nouveau le héros des Colchoneros, qui s’est dit très fier de cette équipe, de tous les gens au club et de tous les fans. Nous avons livré une grande saison, a résumé Filipe Luis, qui aura bien mérité ses vacances, comme ses coéquipiers non concernés par la Coupe du monde. Car le plus difficile sera la saison prochaine : celle de la confirmation pour le champion d’Espagne et le vice-champion d’Europe en titre.