L’entraîneur de Monaco, le Portugais Leonardo Jardim, a jugé méritée la qualification de son équipe pour les quarts de finale de la Ligue des champions face à Arsenal malgré la défaite (2-0) au match retour qui a fait craindre le pire pour les coéquipiers de Layvin Kurzawa.
Comment avez-vous vécu la fin de match de votre équipe ?
Leonardo Jardim Le match a été très intense, comme on s’y attendait. L’adversaire a su profiter de deux erreurs de notre part dans notre jeu de transition défensif pour marquer deux fois. Mais le plus important c’est de nous qualifier. Nous y sommes parvenus. Après le premier but, je n’ai pas voulu changer de joueur. Mais je savais qu’il allait falloir rafraîchir l’équipe pour résister en deuxième mi-temps.
La qualification vous semble-t-elle méritée ?
Pour moi, elle est méritée. Quand une équipe comme Monaco joue contre Arsenal et réussi à l’emporter 3-1 à l’extérieur, la qualification est justifiée. On a su en profiter à l’aller. Personne ne croyait en nous en début de compétition. Même en France ou à Monaco, on n’y croyait pas. Malgré toute la communication faite autour de ce 8e de finale, on a démontré qu’on été capable de se qualifier. Il faut valoriser mes joueurs. On est la seule équipe qualifiée pour laquelle cela n’était pas prévisible. C’est une grande récompense pour le travail effectué par les joueurs. Il faut leur rendre le respect.
Pourquoi n’avez-vous pas serré la main d’Arsène Wenger à la fin du match?
J’ai quitté le terrain car mon travail était terminé. A l’aller, l’entraîneur adverse ne m’a pas salué. Malgré ce que Monaco, et la communication du club, a fait pour valoriser cette rencontre contre Arsenal, je n’ai pas compris la situation. J’ai répondu de la même manière. Arsenal n’a pas été respectueux envers nous lors du premier match.