L’AS Monaco est tombé sur Arsenal pour les 8e de finale de la Ligue des champions. L’ASM se déplacera dans un premier temps à l’Emirates Stadium, avant qu’Arsène Wenger ne fasse son retour à Louis-II.
Ce n’est pas le tirage le plus facile sur le papier, mais ni le plus compliqué. L’AS Monaco devra franchir l’obstacle constitué par Arsenal en 8e de finale de la Ligue des champions. Un autre rendez-vous franco-anglais puisque le PSG a tiré de son côté Chelsea. Mais si le club de la capitale ne partira pas avec la faveur des pronostics face au leader de la Premier League, c’est presque du 50-50 entre l’ASM et les Gunners.
Déjà car les Monégasques n’ont rien à perdre sur la scène européenne, où ils ont surpris en terminant premiers de leur groupe en encaissant seulement un but, à défaut de proposer un jeu spectaculaire. Ensuite car Arsenal fait moins peur que Chelsea depuis le début de la saison. Pas épargnés par les blessures, comme c’est trop souvent le cas ces dernières années, les Gunners possèdent néanmoins une force de frappe supérieure à Monaco, du moins sur le papier, avec des joueurs de la trempe d’Olivier Giroud, Alexis Sanchez, Jack Wilshere (qui devrait être de retour de blessure pour cette double confrontation) ou Laurent Koscielny.
Ce qui ne les empêche pas de connaître quelques difficultés, que ce soit en Championnat, ou en Ligue des champions, où Anderlecht a réussi à les accrocher à deux reprises. De quoi donner de l’espoir aux joueurs de Leonardo Jardim. Ceux d’Arsène Wenger doivent de leur côté se frotter les mains de ce tirage au sort plus favorable pour eux que s’ils avaient tiré le Real Madrid ou le Barça. Mais Wenger jouera gros face à son ancienne équipe, qu’il avait mené au titre de championne de France en 1994.