Si le Real Madrid est parvenu à remporter la 10e Ligue des champions de son histoire, samedi soir contre l’Atletico Madrid (4-1, ap), c’est en grande partie grâce au travail réalisé par Carlo Ancelotti. Désormais, le technicien italien en est à trois Ligues des champions remportées.
A jamais, Carlo Ancelotti sera celui qui a apporté la 10e Ligue des champions au Real Madrid. Un succès attendu par tous les supporters du Real, après trois échecs consécutifs lors des demi-finales de la compétition et surtout huit années marqués par le règne du FC Barcelone sur l’Europe (3 Ligues des champions entre 2006 et 2014) et sur l’Espagne (5 titres de champions sur la même période). Désormais, les Merengue peuvent regarder les Catalans dans les yeux sans rougir, car ce sont bien eux qui se trouvent désormais sur le toit de l’Europe.
Quel est le rôle de Carlo Ancelotti dans ce triomphe ? Certains diront que l’Italien n’a fait que faire fructifier le travail de son prédécesseur José Mourinho. Mais ce serait être injuste avec l’ancien technicien du PSG, qui a su créer un équilibre dans ce collectif de stars, tout en pacifiant les relations avec la presse et les membres de son effectif. Les médias espagnols annonçaient qu’il pourrait partir en cas de défaite à Lisbonne samedi soir, mais il est désormais impensable que le Mister n’aille pas au moins au bout de son contrat qui se termine en 2016.
Une revanche sur le PSG ?
A l’issue du match, Ancelotti a d’ailleurs eu des mots pour son président Florentino Pérez, qui est allé le débaucher au PSG l’année dernière. Le président Florentino Perez m’a dit : Félicitations. Il est très heureux. Dès le premier jour, dans la salle des trophées, je lui ai dit : Il manque une Coupe ici, allons la gagner, a expliqué Ancelotti, dans des propos rapportés par l’AFP. C’est fait, grâce aux joueurs et aux efforts du club. J’ai senti beaucoup de confiance de la part du club. On a toujours eu la tranquillité dont on a besoin pour gagner des matches. C’est une première saison avec un groupe très professionnel, toujours motivé. Par exemple, Marcelo n’était pas content d’être remplaçant et quand il est rentré, il a été l’un des plus déterminés.
De quoi faire regretter à Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, de ne pas avoir plus soutenu son coach lorsqu’il a connu des difficultés la saison passée. Car sans remettre en cause le travail de Laurent Blanc, qui pour sa première saison a rempli tous les objectifs qui lui étaient assignés, le Cévenol est encore loin des trois Ligues des champions remportées par Carlito. Un succès qui sonne un peu comme une revanche pour l’Italien, qui a cependant bien trop de classe pour le faire remarquer.