Invitée sur les ondes d’Europe 1 ce matin, Corinne Diacre est revenue sur ses premiers jours à la tête de Clermont. Ça fait trois jours que je suis parmi eux: je n’ai pas vu de différence sinon qu’ils ont plus de muscles. C’est la seule différence, a plaisanté la première femme à entraîneur une équipe masculine au niveau professionnel. Je pense qu’ils savent très bien que le président n’a pas envie de les envoyer dans le mur. Après, en effet, il y aura comme tout entraîneur, homme ou femme, à un moment donné, le joueur qui ne jouera pas, qui jouera moins, sera forcément plus déçu que celui qui joue ! Ça s’est toujours vu, ça se verra encore, homme ou femme. Préférant le terme entraîneur à celui d’entraîneuse, elle veut également oublier le précédant raté avec Helena Costa, sa brève prédécesseur sur le banc auvergnat : Pour moi, l’affaire Helena Costa c’est du passé. On a une saison à préparer, moi j’ai une équipe à construire. Je fais mon travail sans m’occuper de ce qui s’est passé avec Helena Costa.