Pas vraiment brillant depuis le début de la saison, Monaco se déplace à Toulouse, vendredi, en ouverture de la 17e journée de Ligue 1. L’occasion pour les joueurs de Leonardo Jardim qu’ils peuvent faire beaucoup mieux, comme le souhaitent leurs dirigeants.
C’est peu dire que Vadim Vasilyev n’a pas apprécié la prestation de Monaco face à Lens mardi. A l’issue d’un match remporté à 10 contre 11 globalement dominé par les joueurs de Leonardo Jardim (2-0), le vice-président de l’ASM est monté au créneau. Je suis très content de ces trois points mais surtout très content de l’état d’esprit affiché en seconde période. C’est cet état d’esprit que je veux voir vendredi à Toulouse. Il faut gagner ce match. Je ne veux pas uniquement le voir quand on joue à dix contre onze ou en Ligue des champions, mais à chaque match de L1, a-t-il prévenu. S’il s’est défendu de tout coup de gueule, le message du bras droit du président Dmitry Rybolovlev est clair : si Monaco vise moins haut cette saison, ce n’est pas une raison pour se traîner à une triste 8e place en Ligue 1.
Je ne suis pas énervé, mais je compte sur les joueurs pour garder la même concentration en L1 qu’en Ligue des champions. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent. On a deux parcours différents, mais je suis convaincu qu’on va y arriver. On a toutes les qualités pour y arriver, voulait croire Vasilyev, satisfait des prestations sur la scène européenne d’une équipe qui n’a inscrit que deux buts en C1 mais qui ne doit pas perdre à Louis-II mercredi face au Zénith pour composter son ticket pour le 8e de finale. Avant cela, il faudra se montrer plus brillant à Toulouse vendredi soir. La place de l’AS Monaco n’est pas là où elle est actuellement, a prévenu le vice-président. Il faut remonter au classement. Avec cet effectif-là, on doit au moins figurer dans les cinq premiers.(…) Il faut que les jeunes s’habituent. Ce mois de décembre est très, très important.
De quoi mettre la pression sur Leonardo Jardim avant le déplacement dans la Ville Rose. Ce même Jardim qui annonçait en septembre que l’objectif initial de ses dirigeants avait perdu un peu de force. C’est un nouveau projet, prévenait-il, annonçant que l’équipe serait néanmoins ambitieuse. Cela ne se ressent pas très souvent dans le jeu de son équipe, dotée d’un bon collective mais trop dépendante des éclairs de ses joueurs offensifs pour s’en sortir, ni en terme de résultats pour l’instant. En coupant le robinet de billets, ses dirigeants ne semblent pas avoir tiré un trait sur leurs rêves de grandeur. S’ils ne peuvent plus concurrencer le PSG, pas question de devenir une équipe moyenne pour autant, surtout avec des joueurs comme Dimitar Berbatov, Jérémy Toulalan ou Lucas Ocampos dans l’effectif. Quitte à se voir trop beau..