Leader depuis la 10e journée, le PSG a été logiquement sacré champion de France après le nul de Monaco devant Guingamp mercredi (1-1). Retour sur la saison presque sans faute du club de la capitale en Championnat en cinq matches clés.
Nantes 1 – 2 PSG (3e journée, 25 août)
Après deux matches nuls arrachés contre Montpellier et Ajaccio où il a été menés au score (1-1 à chaque fois), le PSG signe sa première victoire de la saison en L1 à Nantes. Laurent Blanc installe pour la première son 4-3-3, abandonnant le 4-4-2 légué par Carlo Ancelotti pour placer Edinson Cavani sur l’aile droite et Zlatan Ibrahimovic seul en pointe. L’Uruguayen ouvre la marque sur une passe du Suédois (24e), avant qu’Ezequiel Lavezzi n’offre la victoire aux siens (74e), rendant vaine l’égalisation des Canaris sur un but contre son camp d’Alex (54e). De quoi valider la révolution tactique de Blanc.
OM 1 – 2 PSG (9e journée, 6 octobre)
Les deux équipes ne sont séparées que d’un point avant le premier Classico de la saison, l’OM semblant à l’époque encore dans la course au titre derrière son rival parisien et Monaco. Impression confirmée quand André Ayew ouvre la marque sur un penalty concédé par Thiago Motta, expulsé sur le coup (34e). Laurent Blanc n’effectue aucun changement et réorganise son équipe, qui égalise juste avant la pause par Maxwell, servi par Van der Wiel (45e). Loin d’être dominé à 10 contre 11, le PSG arrache la décision finale sur un autre penalty, accordé après une faute sur Marquinhos et transformé par Zlatan Ibrahimovic (64e). Le club de la capitale distance pour de bon l’OM avant de s’emparer du fauteuil de leader la semaine suivante après son succès à Bastia (0-3). Un fauteuil qu’il n’a plus abandonné depuis.
Evian TG 2 – 0 PSG (16e journée, 4 décembre)
Invaincu depuis le 13 mars 2013 toutes compétitions confondues, le PSG tombe pour la première fois de la saison au Parc des Sports d’Annecy. Avec une équipe remaniée quelques jours après une démonstration devant Lyon (4-0), les joueurs de Laurent Blanc craquent dans le dernier quart d’heure sur une pelouse détrempée. Nsikulu (75e) et Sougou (87e) coulent le PSG pour la plus grande colère de Laurent Blanc, qui connaît son premier revers en match officiel en tant qu’entraîneur parisien. Il n’y en a eu que deux autres en L1, à Lyon, lors de la 33e journée (1-0), dans la foulée de l’élimination par Chelsea en Ligue des champions, puis devant Rennes mercredi (1-2), alors que le titre était dans la poche.
Monaco 1 – 1 PSG (24e journée, 9 février)
Comme au match aller au Parc des Princes, les deux super riches du Championnat se quittent sur un score de parité (1-1). Si Javier Pastore a rapidement ouvert le score pour les Parisiens (8e), son capitaine Thiago Silva a marqué contre son camp pour permettre à Monaco d’égaliser en deuxième mi-temps (74e). Le club de la capitale maintient un écart de cinq points avec son rival et fait un grand pas vers le titre malgré tout. Un écart qui montera jusqu’à treize points lors des 31e et 32e journées et que l’ASM ne résorbera jamais.
PSG 3 – 0 Reims (32e journée, 5 avril)
Meilleure équipe à domicile, où il n’avait jamais perdu depuis le début de la saison en L1 avant mercredi (14 victoires, 3 nuls, seulement 5 buts encaissés), le PSG a rarement été inquiété au Parc des Princes. Pour ce premier match sans Zlatan Ibrahimovic, son meilleur buteur et passeur blessé dans la semaine contre Chelsea en Ligue des champions, le PSG ne tremble pas. Edinson Cavani, titulaire en pointe comme il le réclamait, ouvre la marque (43e), avant que le malheureux Aïssa Mandi ne s’offre un doublé… contre son camp (48e et 89e). Une solidité à domicile qui a été l’une des forces des joueurs de Laurent Blanc, portés par un public qui a toujours répondu présent (45 362 spectateurs de moyenne, meilleur total en L1)