En difficulté depuis le début de saison, le Paris Saint-Germain commence à se poser des questions. Ce dimanche encore, face à Lyon (1-1), le club de la capitale a dû partager les points, manquant de réalisme pour aller chercher le but du break.
Le Paris Saint-Germain n’arrive plus à gagner, c’est un fait, une réalité. Dimanche, face à Lyon (1-1), le double champion de France en titre a encore laissé des points en cours de route. En un mois, soit cinq rencontres officielles, le club de la capitale a concédé le nul à quatre reprises pour une seule victoire, contre Saint-Etienne (5-0) le 31 août dernier. Alors oui, le PSG ne perd pas, mais il ne gagne pas non plus. Cinquième du classement, à trois points du trio de tête Marseille-Bordeaux-ASSE, le club de Nasser Al-Khelaïfi n’est pas encore dans la tourmente, mais ce ne saurait tarder pour un club de ce calibre, aux ambitions si élevées et résultats tant attendus. Même s’il a estimé qu’il n’y avait pas d’urgence et encore moins d’interrogations sur le rôle de Laurent Blanc, le président du Paris Saint-Germain a déclaré attendre un réveil, comme il l’a expliqué au micro de Canal +, à la suite du match nul contre l’Olympique Lyonnais (1-1) : Je fais confiance à l’entraîneur et aux joueurs. On reste ensemble jusqu’à la fin de la saison. On doit se réveiller, on n’est pas au niveau du PSG. On doit travailler plus et changer un peu de choses.
Tuer les matches
Au-delà des résultats, c’est la manière qui inquiète le plus. Pour Salvatore Sirigu, le principal problème reste l’incapacité à inscrire le deuxième but, histoire de se mettre à l’abri, comme les joueurs de Laurent Blanc avaient l’habitude de le faire l’an passé : Nous n’avons pas les réponses à nos questions. Je ne parviens pas à comprendre ce qui nous arrive. La chose qui énerve le plus c’est que nous ne faisons plus ce que nous étions habitués à faire. Nous ne parvenons pas à marquer le deuxième but, c’est la clé de tout. Des propos forcément confirmés par une grande partie de l’effectif parisien, de Zlatan Ibrahimovic Nous aurions dû mettre ce but du 2-0 à Lucas Moura Il faut tuer les matches.
Le technicien parisien ne voit apparemment pas le problème de la même manière que ses joueurs, déclarant en conférence de presse qu’il y a des périodes où il faut savoir proposer moins de jeu et se contenter du 1-0 avant d’ajouter : Il faut réfléchir un petit peu. On a voulu marquer un (deuxième) but et on s’est exposé à des contres. Dans les jours et semaines qui suivent, le Paris Saint-Germain devra montrer un tout autre visage, pour s’éviter un début de crise. Déjà ? Laurent Blanc a préféré prendre les devants : Vous attendez d’habitude la crise de novembre, là vous aurez la crise d’octobre. Quand on est dans un club comme le PSG, il faut avoir des résultats. Une réaction est attendue mercredi, face à Caen, pour le compte de la septième journée de Ligue 1.
Jérémy LEVY