Serge Aurier se sent bien pour le moment au Paris Saint-Germain. S’il découvre les exigences d’un grand club, il assure qu’il est prêt à relever le défi parisien.
Prêté par le TFC avec une option d’achat automatique à 12 millions d’euros, Serge Aurier découvre les exigences du plus haut niveau au sein du PSG. Après une Coupe du monde réussie, malgré l’élimination de la Côte d’Ivoire au premier tour de la Coupe du monde, le joueur formé à Lens est revenu sur ses débuts au sein du club francilien. Tout se passe bien. J’ai pris mes premiers repères facilement. Je suis très heureux d’évoluer dans un club avec un tel effectif. J’ai déjà énormément appris et progressé, notamment sur le plan mental. Petit à petit, je retrouve la forme. Tout va bien, a déclaré le latéral droit des Rouges et Bleus à nos confrères du Parisien.
Pour autant, Aurier ne cache pas que l’ambiance n’est pas vraiment la même entre le vestiaire du TFC et celui du PSG. C’est très différent de Toulouse, même si on avait une bonne équipe qui avait à coeur de proposer un beau football. Mais ici, je note le professionnalisme de chacun, cette façon de toujours vouloir bien faire, de progresser chaque jour, a-t-il expliqué. C’est bien de voir que, malgré leurs grandes carrières, ces joueurs veulent toujours en apprendre davantage. Même les grandes stars sont très déterminées à chaque entraînement ; elles ont toujours envie de gagner.
Mais qui dit grand club, dit aussi concurrence accrue. Alors qu’il doit faire face à Gregory van der Wiel dans le couloir droit de la défense parisienne, Aurier n’a pas obtenu de garantie niveau temps de jeu de la part de Laurent Blanc. Il n’y a pas besoin d’en discuter. Je savais qu’en signant à Paris il y aurait de la concurrence. C’est très sain entre Greg et moi. Le meilleur jouera. Je suis très tranquille, je suis patient et j’attends mon tour, a-t-il assuré. Reste désormais à voir sur le terrain ce que cela peut donner.
Benjamin Feurgard