Franck Passi revient sur son départ de l’Olympique de Marseille. Débarqué par la nouvelle équipe dirigeante, il compte rebondir ailleurs après avoir évolué dans un climat délétère.
Après avoir trouvé un accord avec l’Olympique de Marseille, Franck Passi a touché ses indemnités de licenciement, les vingt mois de salaire qui restaient à son contrat de deux ans. Ecarté pour laisser la place à Rudi Garcia après six mois seul à la tête de l’OM, son parcours aura été bref, mais il ne considère pas cette expérience comme un échec. Ce n’est pas du tout un échec, au contraire. Dans ce climat délétère et avec tous les aléas de début de saison, je ne peux pas faire un bilan négatif, relativise le technicien auprès de l’AFP. Il assure n’avoir aucune amertume. J’ai l’impression d’avoir fait les courses, la cuisine, mis la table, mais ce n’est pas moi qui mange, regrette-t-il toutefois. Un peu de frustration aussi d’avoir été privé du rendez-vous au Parc des Princes avec le Paris SG car on était dans une bonne passe quand j’ai été remplacé. Mais il comprend également qu’une nouvelle équipe dirigeante, avec un nouveau projet, veuille mettre ses hommes en place. Il imaginait que ça allait être difficile d’aller au bout de (son) contrat une fois l’OM vendu au milliardaire américain Frank McCourt, mais je travaillais comme si j’allais rester.