Victoire du PSG contre Nantes (2-1), lors de la 17e journée de Ligue 1. Un succès qui permet aux Parisiens de provisoirement prendre la première place du championnat. Mais une fois de plus, Paris a souffert.
Le Paris Saint-Germain prend provisoirement la tête de la Ligue 1, suite à sa victoire ce samedi contre Nantes (2-1). Un succès acquis sans vraiment convaincre, le club de la capitale concédant même l’ouverture du score pour la première fois depuis presque 1 an et demi au Parc des Princes. Mais avant d’affronter Barcelone, mercredi en Ligue des champions, les Rouge et Bleu avaient besoin d’un succès pour aller en Catalogne l’esprit libre. Mais Laurent Blanc devrait une fois de plus subir les critiques sur le fond de jeu de son équipe, comme c’est le cas depuis le début de la saison.
Ibrahimovic s’occupe de tout
Car Nantes a fait mieux que rivaliser avec les champions de France en titre, notamment lors de la première demi-heure de jeu. L’ouverture du score de Bedoya, d’une superbe frappe qui se logeait dans la lucarne de Sirigu (0-1, 8e) était d’ailleurs le témoignage de la volonté nantaise de faire douter cette équipe du PSG. Presque dans la foulée, Nkoudou était stoppé de manière irrégulière par Marco Verratti (11e), auteur d’un geste d’anti jeu caractérisé. L’Italien n’écopait que d’un jaune, mais le coup franc dans la foulée voyait le ballon terminait sa course au fond des filets parisiens (12e). 0-2 ? Non, car Monsieur Bien annulait le but pour une faute peu évidente.
De quoi redonner le moral aux Parisiens. Ces derniers prenaient peu à peu l’ascendant sur leurs adversaires du jour et sur leur première occasion, Zlatan Ibrahimovic (1-1, 34e) remettait les compteurs à zéro en coupant la trajectoire d’un centre de Lucas. Efficacité maximum pour Paris, qui n’avait jusque-là pas inquiété Rémy Riou. Au retour des vestiaires, le PSG imposait définitivement sa loi, une fois de plus par Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois s’occupait d’un coup franc à 25 mètres et plaçait une frappe puissante dans la lucarne nantaise (1-2, 49e). De quoi mettre un coup derrière la tête des hommes de Michel Der Zakarian. Lucas (63e) et Digne (65e) n’étaient pas loin de mettre les leurs à l’abris, mais manquaient de précision. Au final, même s’il ne convainc pas, le PSG est désormais le seule équipe invaincue en Europe. C’est tout ce dont Laurent Blanc se souciera pour le moment.