Paris prend la tête dans la douleur

Le PSG prend la tête du championnat, après son succès difficile sur la pelouse de Metz (2-3), en ouverture de la 14e journée de Ligue 1. Une victoire acquise dans les dernières minutes de jeu, grâce à un but d’Ezequiel Lavezzi.

Le Paris Saint-Germain pensait passer une soirée tranquille après les 45 première minutes de jeu contre Metz. Avec deux buts d’avance, les champions de France en titre n’avaient pas vraiment de quoi avoir peur contre les promus, très volontaires, mais auteur de grossières fautes défensives. Mais c’était sans compter la volonté des locaux, qui dans un stade Saint-Symphorien bouillant, sont parvenus à revenir à la marque avant de finalement flancher dans les 10 dernières minutes de jeu. De quoi permettre à Paris de prendre au moins provisoirement la tête du championnat, en attendant le match contre Bordeaux dimanche soir.

Lavezzi crucifie les Messins

Si le PSG ne l’avait pas emporté, Laurent Blanc aurait eu de quoi passer un véritable savon à ses joueurs. C’est d’abord Pastore, qui profitait d’une grossière erreur de relance messine, pour placer un petit ballon piqué par-dessus Carrasso et ouvrir la marque pour les Franciliens (0-1, 9e ). Presque dans la foulée, Bussman se loupait en voulant dégager un coup franc de Lavezzi et plaçait le ballon dans ses propres filets (0-2, 16e). Un résultat conservé par les Parisiens à la mi-temps et qui était censé leur fait passer une fin de match facile, avant d’affronter l’Ajax mardi soir en Ligue des champions.

Mais ce n’est pas nouveau cette saison, cette équipe du Paris Saint-Germain a du mal à conserver un résultat. En 5 minutes, les Rouge et Bleu vont voir les Grenats revenir au score, grâce à un doublé de Maïga sur penalty. D’abord suite à une faute de Rabiot sur Krivets (1-2, 49e), puis après une main de Van der Wiel sur un centre venue de la droite (2-2, 53e). De quoi réveiller les tribunes messines afin de permettre à leurs joueurs de réaliser un exploit. Exploit que le FC Metz n’était pas loin de réaliser. Jusqu’à ce qu’Ezequiel Lavezzi ne viennent pousser une frappe détournée de Zlatan Ibrahimovic dans le filets (2-3, 83e). Un but qui venait récompenser la très bonne prestation de l’Argentin, probablement sa meilleure depuis le début de la saison. Ce sera au moins ça à retenir comme point positif pour Laurent Blanc.