Arrivé l’été dernier, René Girard a été démis de ses fonctions au lendemain d’une correction historique infligée par Lyon au stade de la Beaujoire (6-0).
Si le président Waldemar Kita n’avait pas voulu prendre de décision à chaud mercredi soir, après la plus lourde défaite à domicile de l’histoire du club, il s’est résigné à se séparer du technicien qu’il avait fait venir cet été. Avant-derniers du classement avec 13 points en 15 matches, les Canaris restent sur quatre défaites et deux nuls en championnat, où ils n’ont plus connu la victoire depuis le déplacement à Lorient pour la 9e journée, mi-octobre (2-1).
L’entraîneur champion de France avec Montpellier en 2012 ne donnait plus l’impression d’avoir les ressorts pour ranimer la flamme d’une équipe en plein désarroi avec trois victoires seulement en 15 rencontres en L1. Mercredi, à la mi-temps contre l’OL, alors que ses hommes sont menés 0-3, Girard n’est même pas descendu dans le vestiaire, laissant le soin à son fils, présent dans son staff, de réveiller les Nantais. En vain. Je n’y arrive plus, aurait lâché René Girard à ses dirigeants. La séparation avec Girard, plus son fils et son autre adjoint, Gérard Bernardet, devrait coûter 2,8 millions d’euros au club selon L’Equipe.
Pour le moment, Nantes a confié les rênes de l’équipe première à Philippe Mao, 48 ans, qui s’occupait jusqu’alors de l’équipe réserve, actuellement 11e sur 16 de son groupe de CFA (4e division).
Un mercato décisif
La gestion du recrutement cet avait agacé l’entraîneur René Girard qui l’avait dit publiquement. Pour tenter de relancer l’équipe sans véritable leader, Waldemar Kita prévoit de corriger le tir en attirant quatre joueurs lors du prochain mercato.