Nice s’est offert une victoire de prestige en battant l’AS Monaco (0-1) à Louis-II. L’ASM a manqué de mordant et prépare de la pire des manières son match de Ligue des champions contre le Zenith mercredi prochain.
L’AS Monaco ne va pas mieux. Après la victoire acquise dans le toutes dernières minutes face à Montpellier (0-1) mercredi dernier, les joueurs de la Principauté ont livré une prestation indigeste à Louis-II dans le derby azuréen. Un manque de conviction criant du côté de joueurs de Leonardo Jardim qui ne se mettent pas en confiance avant le déplacement à Saint-Pétersbourg pour affronter le Zenith, dans le cadre de la 2e journée de la Ligue des champions. Nice, de son côté, revient au niveau du PSG à la 5e place et confirme son bon début de saison.
Côté niçois, Claude Puel pourra se féliciter d’avoir mis en place un dispositif qui a totalement fait déjouer la formation monégasque. Grégoire Puel était aligné en tant que milieu droit, lui qui d’habitude évolue en défense. Et cela a parfaitement fonctionné puisque les montée de Kurzawa ont parfaitement été maîtrisées par le fils du coach.
Remise en question attendue à Monaco
Le Niçois ont aussi su se rendre le match facile en ouvrant rapidement la marque par Carlos Eduardo. Le Brésilien enroulait parfaitement son coup-franc à 25 mètres, prenant au piège un mur et un Subasic loin d’être impérial (0-1, 7e). Les locaux tentaient ensuite de réagir par l’intermédiaire de Kurzawa, mais Mendy veillait au grain sur sa ligne pour stopper la tête du Français (15e). Embelli de courte durée, puisque Raggi devait lui aussi jouer les sauveurs dans la foulée pour préserver l’écart d’un but (22e), en taclant parfaitement Eduardo qui filait vers le doublé.
La deuxième période n’aura même pas été à l’avantage de Monaco qui aurait néanmoins pu se voir offrir un penalty par Rudy Buquet, l’arbitre de la rencontre, après que Amavi a accroché Berbatov dans la surface de réparation (72e). Ferreira Carrsco voyait ensuite son but refusé par l’arbitre assistant, pour un hors-jeu peu évident du Bulgare au préalable (82e). Mais l’ASM ne devra pas se réfugier derrière ces faits de jeux pour expliquer cette défaite et devra rapidement se remettre en question pour ne pas sombrer dans la crise qui la guette.
Benjamin Feurgard