Steve Mandanda a annoncé qu’il terminerait sa saison à l’Olympique de Marseille. Dans les colonnes de L’Equipe, le portier phocéen a expliqué son choix et il est aussi revenu sur sa situation en équipe de France.
Sollicité par plusieurs clubs durant ce mercato hivernal, Steve Mandanda n’a pas reçu LA proposition qui aurait pu lui faire quitter l’Olympique de Marseille, à six mois du terme de son contrat. Ça veut dire que les gens s’intéressent à moi. Mais j’espère un peu mieux. Je m’enflamme peut-être, mais il faut être ambitieux. Je ne sais pas ce qui m’attend dans six mois, si j’aurai toujours les mêmes propositions, si je resterai à Marseille, même si je me rapproche de la fin. Mais j’ai appris à vivre avec cette incertitude, a déclaré le portier phocéen dans les colonnes de L’Equipe, alors que Aston Villa, Norwich, Newcastle et Besiktas se sont montrés intéressés.
Le fait de partir au milieu de la saison, après neuf années passées sur la Canebière a aussi joué. Je suis arrivé à la conclusion qu’aujourd’hui la meilleure des choses pour moi était de continuer l’aventure marseillaise. J’ai entamé ma neuvième saison. Alors, partir de cette manière, ce n’était pas terrible, a-t-il admis. Sur ces neuf années, Mandanda confie d’ailleurs ne s’être jamais ennuyé : Il se passe toujours quelque chose ici. Même en 2009-2010, quand on a été champions, à la trêve, c’était la catastrophe. Il y avait des embrouilles entre joueurs, etc. L’OM est un club particulier, c’est aussi pour cela qu’il est aimé. C’est un club et une région où il y a de la passion..
A 30 ans, l’international français semble désormais plus apaisé, même concernant son rôle de numéro chez les Bleus : Je peux faire tout ce qu’il faut, Hugo va commencer l’Euro. C’est comme ça. D’ailleurs, j’ai entendu le coach dire récemment que la hiérarchie des gardiens était établie, que c’était un poste particulier, tout ce que je sais déjà. Mais je me dois d’être performant, au cas où. Son rôle en équipe nationale a d’ailleurs évolué ces derniers temps. depuis un an et demi, j’ai dû jouer cinq ou six matches (5 depuis octobre 2014). Avant, je jouais un match au mieux, souvent celui du mois de juin où tout le monde traîne un peu les pieds. J’ai eu besoin d’avoir un échange avec le coach (Didier Deschamps), savoir quel était mon rôle exactement dans l’équipe, a-t-i expliqué.