LOSC : Girard était en colère

Le LOSC traverse une période compliquée. Face à Bastia, les Dogues auront à cœur de se rattraper, histoire de calmer les esprits.

On a été en dessous de tout ce soir. Pas un pour rattraper l’autre !, Ce n’était pas difficile de faire pire. René Girard n’a pas fait dans la dentelle mercredi soir en conférence de presse. Pas besoin de lire entre les lignes, le technicien lillois n’a pas apprécié la prestation de ses joueurs lors de la défaite à Nice (0-1). Depuis le début de la saison, le LOSC fait preuve d’irrégularités avec des résultats en dents de scie. Après sa victoire face à Nantes (2-0), les joueurs de René Girard ont semblé émoussés physiquement face au FK Krasnodar (1-1) dans le cadre de la première journée de Ligue Europa tout comme face à Montpellier trois jours plus tard. Pour son troisième match en l’espace d’une semaine, les coéquipiers de Rony Lopes auront semblé arrêtés, fatigués, épuisés, incapables de trouver des solutions. L’entraîneur du LOSC est même allé jusqu’à se dire très déçu avouant avoir envie de partir bien loin.

Je ne suis pas inquiet

Ce samedi, le club nordiste devra profiter de la réception de Bastia pour se refaire une santé et s’offrir un peu de calme. Histoire de s’offrir un bon bol d’air après leur première défaite de la saison en championnat. En conférence de presse ce vendredi, l’ancien entraîneur de Montpellier a tenté de calmer les esprits, après ce déferlement médiatique survenu après la tempête qu’il a déclenché, déclarant : Ce n’est pas parce que je dis ce que je pense que je suis particulièrement en colère. Je pense que j’ai une étiquette comme certains entraîneurs. Il y a des constructeurs, ceux qui s’assoient sur une glacière, ceux qui mangent une Chupa Chups. Moi c’est celle-là d’image que j’aie. C’est impossible de s’en défaire, c’est comme ça. Pour ce qui est de la réception du club corse, le natif de Vauvert n’est pas inquiet comme il l’a fait comprendre : Je ne suis pas inquiet. Nice a mérité sa victoire. Je n’étais pas content après le match, frustré, rien de plus. On n’est pas dans l’efficacité extrême. On se remet tous en cause, moi compris. L’important, c’est de gagner samedi. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

Jérémy LEVY