Le Paris Saint-Germain a renoué avec la victoire contre Lens (1-3), vendredi soir, en ouverture de la 10e journée de Ligue 1. Mais le match a surtout été marqué par les trois cartons rouges sortis par l’arbitre de la rencontre.
Match bizarre entre Lens et le Paris Saint-Germain ce vendredi soir au Stade de France. Après une première mi-temps agréable à regarder, l’arbitre de la rencontre Monsieur Rainville s’est totalement fait dépasser par les événements, sortant 3 cartons rouges quasiment coup sur coup pour demander à Gbamin (54e), Cavani (56e) et Le Moigne (59e) de rentrer aux vestiaires prématurément. A chaque fois, c’est à la suite de deux cartons jaunes que les joueurs ont été expulsés. Même si l’attaquant parisien en a reçu dans la foulée, pour avoir célébrer son but sur penalty en mimant de tirer sur le public, puis en contestant son avertissement de manière un peu trop virulente au goût de l’homme en noir.
On peut d’ailleurs considérer que le match s’est arrêté après l’heure de jeu et le carton rouge reçu par Le Moigne. Comme tétanisés par la possibilité de voir Monsieur Rainville dégainer à nouveau, les deux équipes ne se sont pas trop jetées pour aggraver la marque. Et c’est bien dommage, puisque 4 buts avaient été inscrits jusque-là. D’abord par Coulibaly, qui profitait d’un contre parfaitement mené pour tromper Sirigu avec l’aide de Thiago Motta (1-0, 10e). Ensuite par Yohan Cabaye, qui profitait du replacement de Motta en défense centrale pour débuter la rencontrer, d’une frappe du plat du pied à l’entrée de la surface de réparation (1-1, 24e).
Cavani buteur, mais Cavani exclu
Mais le véritable chef d’œuvre de la rencontre est à mettre à l’actif de Maxwell. Après une sortie des deux poings de Rudy Riou à l’entrée de sa surface, le latéral gauche brésilien exécutait un lob de 35 mètres du droit imparable pour le portier des Sang et Or (2-1, 34e). De quoi donner un peu d’air aux Parisiens, qui devaient tout de même subir les nombreux assauts des attaquants lensois. D’autant que Blaise Matuidi, touché à la cuisse droit, avait dû laisser sa place à Jean-Christophe Bahebeck.
Ce devait ensuite être la soirée d’Edinson Cavani. Mis en échec à plusieurs reprises au cours de la soirée (9e, 19e, 38e), l’Uruguayen provoquait un penalty (sévère) et le transformait pour permettre aux siens de faire le break (3-1, 55e). Joie de courte durée, puisqu’il a ensuite laissé ses partenaires à 10 contre 10. Dommage pour El Matador, qui sera suspendu pour au moins un match.