Sa relation avec Marcelo Bielsa, le mercato d’hiver ou encore le cas d’André-Pierre Gignac… Vincent Labrune s’est épanché dans les médias pour la première fois de la saison.
Depuis le début de la saison, Vincent Labrune avait évité les interviews. Pour la première fois et alors que l’OM caracole en tête de la Ligue 1 avec 7 points d’avance sur le PSG, le président phocéen a accepté de répondre aux questions de nos confrères de RMC. L’occasion pour lui de revenir sur les critiques de son entraîneur Marcelo Bielsa à son encontre à la fin du mercato estival. Je n’ai aucun problème avec Marcelo Bielsa. Quand il vient dire que le projet initial n’est pas le projet final, qu’il a appris les transferts de Lucas Mendes ou de Doria avec beaucoup retard, il dit la vérité. Il est de bonne foi. Mais nous aussi. On a défini un projet sportif début mai et on a été rattrapé par un principe de réalité qui est la différence entre la théorie et la pratique en période de mercato, a-t-il expliqué tout en assurant qu’il n’avait jamais pensé à sanctionner Bielsa.
On est plus que satisfait de ce qui se passe
Quant au contrat du technicien argentin, qui pourrait ne durer qu’un an selon ce dernier, Labrune s’est voulu un peu plus optimiste. Concrètement, il a un contrat de deux ans. On me parle de clause de résiliation mais on considère que c’est une clause de renégociation. On en parlera avec Marcelo en temps voulu. Il a créé un élan au club et on est plus que satisfait de ce qui se passe. Mais on n’est que le 5 octobre et la saison se termine en mai, a-t-il temporisé.
Il ne faut en revanche pas s’attendre à voir de nouvelles recrues venir renforcer le club phocéen lors du prochain mercato. Avec l’explosion des charges, ce n’est pas le sujet du jour. On a trois ou quatre joueurs qui disputeront la CAN cet hiver. Mais c’est assez loin de nos préoccupations, a avoué le dirigeant olympien, avant de revenir sur le cas d’André-Pierre Gignac, dont le contrat se termine au mois de juin prochain : On avait pris la décision de ne pas prolonger son contrat au 30 juin 2015. On l’a anticipé financièrement il y a 12 ou 13 mois. On va rediscuter avec lui et on verra ce qu’on peut ou ne peut pas faire. On va voir les solutions qu’on peut trouver avec lui. De quoi démontrer que, même si les résultats sportifs sont au rendez-vous actuellement, Labrune va être très loin d’être dépourvu de travail cette saison.
Benjamin Feurgard