Sochaux et Evian-Thonon-Gaillard se disputent le dernier ticket pour le maintien samedi, à Bonal, lors de la 38e et ultime journée de Ligue 1. Ambiance et tension devraient être au rendez-vous entre une équipe qui rêvait de cette finale et l’autre qui désirait l’éviter.
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Quand on gravit des marches, il ne faut pas manquer la dernière. Mais sans avoir peur de la rater. Hervé Renard a le sens de la formule. Arrivé au chevet de Sochaux en octobre dernier, l’ancien sélectionneur de la Zambie n’est qu’à une étape de réussir son incroyable pari : maintenir le club en Ligue 1. Cela passera obligatoirement par une victoire contre Evian-Thonon-Gaillard pour une finale dont les Lionceaux avaient coché la date sur leur calendrier lors de de cette ultime journée samedi.
Nous n’aurons accompli notre mission que si on se maintient en Ligue 1. Pour l’instant, on a juste réussi un beau parcours qui ne servira à rien si ça se passe mal. On n’a qu’une seule alternative demain, la victoire, a parfaitement résumé Renard, qui symbolise à lui tout seul la phrase Never Give Up (Ne jamais abandonner) qu’il a fait inscrire dans le vestiaire. Relégable depuis la 3e journée, son équipe reste sur sept matches sans succès et s’est donné les moyens de croire à son rêve au courage, mais également avec du beau jeu, notamment à Bonal où Sochaux n’a plus perdu depuis le 18 janvier.
Dupraz : Nous on y croit
De quoi redonner le moral au peuple doubien, qui débarquera en force pour soutenir les siens, annoncés comme favoris sur le papier. Une étiquette qui a le don d’agacer Pascal Dupraz. J’ai juste envie que notre club reste en Ligue 1. Et à part nous, je ne vois pas qui pourrait avoir un impact sur le résultat final. Cela tombe bien, nous on y croit, a asséné le technicien haut-savoyard, dont l’inimitié avec Renard a permis de lancer le match il y a déjà plusieurs semaines par médias interposés. De quoi accentuer un peu plus la pression sur les joueurs.
C’est toujours délicat de jouer sa saison sur un seul match, a avoué Olivier Sorlin en conférence de presse. Cela fait un moment qu’on nous parle de cette finale, maintenant on y est. A nous de faire le nécessaire pour repartir avec au moins un nul. Sur le terrain, il faudra faire abstraction des enjeux. Car cela peut te tétaniser. Mais cet enjeu, il sera le même pour Sochaux. Ce match va se jouer dans les têtes. A nous d’être frais mentalement et jouer libérés. Plus facile à dire qu’à faire ? Il y a un ticket pour le paradis à la clé. Et un autre pour l’enfer.