L’UNFP n’a pas apprécié les propos de Vadim Vasilyev, qui avait comparé l’organisation du football français à l’union soviétique.
Dans un entretien accordé au journal du dimanche, Vadim Vasilyev avait comparé le fonctionnement du football français à l’union soviétique. Le vice-président de l’AS Monaco reprochait notamment le pouvoir accordé aux aux familles du football, autre que celle des dirigeants de club. De quoi faire bondir l’UNFP (le syndicat des joueurs), qui ne s’est pas privé de renvoyer Vasilyev dans les cordes.
Dans le football français, à comparer avec feu l’Union Soviétique, persiste la liberté d’expression, ce qui n’est pas une raison, convenons-en, pour dire n’importe quoi… Personne ainsi n’oserait comparer l’AS Monaco à un supermarché, où l’on vendrait les footballeurs à la criée pour engraisser, comme se plaint aujourd’hui un grand nombre d’agriculteurs, les intermédiaires (un intermédiaire ?), et, ici aussi, les dirigeants…, est-il possible de lire.
L’UNFP poursuit ensuite : Lorsque l’on précise que les récents propos de Vadim Vasilyev, le vice-président de l’AS Monaco, ont été tenus avec humour, c’est certainement lorsqu’il dit que le but – de son club – n’est pas de gagner de l’argent. La désinformation, tout comme la mise sous l’éteignoir des contestataires – ici, les joueurs, les entraîneurs, les administratifs, les médecins et les membres indépendants du CA de la LFP -, était une des pierres angulaires du régime soviétique. Il est donc des habitudes, visiblement, difficiles à perdre pour ceux qui l’ont servi quelques années avant sa chute et qui, tout en critiquant aujourd’hui ce qu’ils ont adoré, regrettent le temps béni du parti unique…
Une passe d’armes qui pourrait prendre fin si le dirigeant monégasque décide de ne pas répondre à son tour… 1-1 balle au centre pour le moment.