L’Olympique de Marseille change de gouvernance. Un conseil de surveillance est instauré. Margarita Louis-Dreyfus impose ses règles du jeu et ne s’entoure que de proches pour préparer la cession du club.
Pour s’assurer que la transition avec le futur repreneur se passe comme elle l’entend Margarita Louis-Dreyfus a imposé de nouvelles directives et à changer l’organigramme du club. Elle a remercié Vincent Labrune. Un nouveau directoire et un nouveau conseil de surveillance sont instaurés. Margarita Louis-Dreyfus ne s’entoure que de proches pour reprendre la main sur le club avant la cession du club.
Le nouveau conseil de surveillance sera présidé par Jean-René Angeloglou, expert-comptable et proche de Robert Louis Dreyfus qu’il conseillait à l’époque pour les investissements du club. À ses côtés quatre membres composeront le conseil de surveillance. Igor Levin, avocat russe qui n’a que pour seule cliente Margarita Louis-Dreyfus. Il est surtout connu des Marseillais pour être l’homme qui a fait craquer Marcelo Bielsa. On trouve également l’homme d’affaires Mehdi El Glaoui, ancien dirigeant du laboratoire Wyeth France et proche de MLD qui la conseille sur les finances du club. Jean-Pierre Bechter, maire de Corbeil-Essonnes, et enfin Philipp Hildebrand un banquier suisse qui n’est autre que le mari de MLD.
Leur première réunion est prévue lundi 25 juillet. Ils désigneront alors le directoire du club. C’est à ce moment-là que l’Italo-suisse Giovanni Ciccolunghi sera intronisé. Proche collaborateur du groupe Louis-Dreyfus et ancien représentant d’Adidas Russie, Ciccolunghi aura pour mission de redorer l’image du club et d’atténuer les tensions. L’homme est extérieur au football. Il devait être secondé par un directeur général qui ne sera pas Arnaud Marion, le redresseur d’entreprises en difficulté. À cela s’ajoute un nouveau directeur sportif à venir. Le Belge Gunter Jacob, qui avait occupé cette fonction à Genk entre 2011 et 2015 selon la Provence, est pressenti.
Camille Journet