L’Olympique de Marseille s’est imposé dans les toutes dernières minutes de jeu face à Caen (1-2), samedi, lors de la 9e journée de Ligue 1. Une septième victoire consécutive qui assure aux Phocéens de conserver la première place du championnat avec la trêve internationale.
L’OM n’a pas été aussi flamboyant que lors de ses dernière sorties, mais à d’Ornano contre Caen (1-2), les Marseillais ont tout de même trouvé le moyen d’enchaîner une 7e victoire consécutive en championnat. De quoi leur assurer la première place de la Ligue 1 avant la trêve internationale et un matelas de points conséquent avant d’avoir à affronter Toulouse, Lyon et le 8 novembre prochain, le Paris Saint-Germain. Mais une fois de plus, les Marseillais ont démontré qu’avec leur état d’esprit, ils seraient capables de renverser de nombreuses situations.
Car après l’ouverture du score de Romao sur corner (0-1, 74e), il semblait que les Phocéens étaient partis pour dérouler contre des Cannais, qui n’avaient pas démérité jusque-là. Mais les hommes de Patrice Garande ont réalisé une grande prestation, cherchant même à obtenir la victoire après le but de l’égalisation de Musavu-King (1-1, 84e) sur un coup franc mal négocié par la défense phocéenne. Mais rien ne semble pouvoir arriver à Marseille en ce moment, la chance du premier, comme dira André-Pierre Gignac à l’issue de la rencontre devant les caméras de Canal +.
Le buteur marseillais, héros olympien après son but dans les toutes dernières minutes de jeu (1-2, 90+3), fête donc de la meilleure des façons sa sélection en équipe de France. Sur le coup, l’ancien Toulousain ne s’est pas posé de question, lorsque Benjamin Mendy lui remettait le ballon dans la surface de réparation après un cafouillage. Un but qui porte son total à 9 réalisations depuis le début de la saison. Il rejoindra les Bleus à Clairefontaine accompagné d’un Dimitri Payet lui aussi au meilleur de sa forme et auteur d’une prestation de haut vol. L’ancien joueur de Lille est sur un nuage en ce moment et arrive à bonifier tous les ballons qu’il touche. Comme quoi, il suffit parfois d’un nouveau coach pour que les joueurs puissent exprimer tout leur potentiel.