Lyon a débuté sa saison en Championnat par une victoire convaincante contre une triste équipe de Rennes (2-0). Malbranque et Lacazette, sur penalty, ont concrétisé la large domination des leurs.
Trois matches, trois victoires. Difficile de faire mieux que Lyon en ce début de saison. Après le Mlada Boleslav, battu à deux reprises en Ligue Europa (4-1, 2-1), c’est Rennes qui a eu la confirmation que l’OL était déjà bien rodé. Entre une équipe qui a connu beaucoup de mouvements cet été (9 arrivées) et toujours à la recherche d’une identité de jeu, et une autre qui a misé sur la stabilité en continuant de s’appuyer sur le vivier de son centre de formation, la différence a crevé les yeux. Jamais les Bretons n’ont été en mesure de contester la domination lyonnaise.
Et c’est tout autant la faute à leur maladresse et leur manque d’imagination offensive qu’à la sérénité de Gones qui n’étaient pas non plus dans un grand jour. La sortie sur blessure de Fékir, touché à l’épaule et qui rejoint Grenier et Gourcuff à l’infirmerie, a quelque peu déstabilisé les joueurs de Hubert Fournier. Décisif devant Lacazette (6e), Fékir (16e) ou encore Yattara (53e), Costil n’a pas pu tenir la baraque tout la rencontre. Le gardien rennais avait déjà été sauvé par sa barre sur une tête de Tolisso avant la pause (45e +2).
Il n’a rien pu faire quand Malbranque, remplaçant de Fékir en tant que meneur de jeu, éliminait la recrue Mexer pour placer une frappe enroulée imparable dans la surface (64e, 1-0). Trop fébrile, la défense rennaise craquait une fois de plus en offrant un penalty à l’OL suite à une faute sur N’Jie, que Lacazette se chargeait de transformer pour assurer le succès des siens (72e, 1-0). Une nouvelle saison galère attend Rennes si les prestations sans saveur de ce genre se succèdent. Pour Lyon, il faudra gérer au mieux l’enchaînement des rencontres. Et croiser les doigts pour que l’infirmerie ne se remplisse pas à chaque rencontre…