Après sa victoire contre le Shakhtar Donetsk (4-0) à Annecy, en match de préparation, l’Olympique Lyonnais aborde la saison à venir en confiance, après plusieurs années à voir ses meilleurs éléments partir au profit de jeunes. Un pari qui pourrait se révéler gagnant sur le long terme.
A la fin de la saison 2014-2015, l’Olympique Lyonnais devra être de nouveau qualifié pour une Coupe d’Europe. C’est son président, Jean-Michel Aulas, qui a rendu public l’objectif samedi soir, au moment d’affronter le Shakhtar Donetsk au Parc des Sports d’Annecy (victoire 4-0) en match de préparation. Le visage que ses Gones ont affiché rend cet horizon réaliste pour la bande à Hubert Fournier, nouveau technicien du banc lyonnais. Et au cœur du projet, les jeunes joueurs, appelés à grandir par et pour le club cette saison.
Sur les 35 joueurs de l’équipe première, seuls neuf ont 25 ans ou plus. La moyenne d’âge du club, la plus basse de la Ligue 1 la saison passée, était de 24,1 ans. Au départ, Jean-Michel Aulas devait réaliser des économies sur son effectif. Progressivement, la contrainte s’est transformée en credo et JMA assume entièrement ce choix : Ce serait criminel de leur mettre des joueurs devant. Il y a une volonté de faire confiance à cette équipe, défend le président quand des renforts potentiels sont évoqués pour ce mercato. On a énormément de jeunes de grand talent.
Fekir : On a vraiment de bons jeunes
Le centre de formation lyonnais, devenu l’un des meilleurs de l’hexagone, apporte au groupe une fraîcheur constante, dont l’inconvénient est une mauvaise connaissance du haut niveau, qui pourrait s’estomper avec le temps de jeu. Le coach me donne sa confiance, et j’essaye de lui rendre, explique Nabil Fekir, tout juste 21 ans, auteur d’un magnifique but samedi. Mais le plus important c’est qu’on ait aussi produit du beau jeu. Je pense qu’on a vraiment de bons jeunes à Lyon.
Si certains cadres peuvent partir, à l’instar de Clément Grenier ou Samuel Umtiti, les jeunes déjà aguerris aux joutes nationales, comme Maxime Gonalons, 25 ans, ou Alexandre Lacazette, 23 ans, font figures de nouveaux leaders d’un groupe où la fougue est savamment dosée avec l’expérience d’anciens. A côté des Steed Malbranque, Milan Bisevac et Gaël Danic, les Yassine Benzia, Jordan Ferri ou Lindsay Rose sont appelés à devenir les têtes de gondoles d’un OL rajeuni et plus que jamais compétitif.
Thibaud Le Meneec