Leonardo Jardim commence à avoir la cote en France. La conséquence des deux bons matchs nuls obtenus en Ligue des champions et face au PSG. Le technicien portugais est revenu sur le début de saison de son équipe et sur les critiques qui se sont abattues sur sa personne depuis le début de la saison.
Critiqué pour son début de saison moyen à la tête de l’AS Monaco (13e à 11 points de l’OM), Leonardo Jardim a redressé la barre lors des deux dernières rencontres du club de la Principauté, contre le Zenith Saint-Pétersbourg en Ligue des champions (0-0) et face au PSG (1-1) au cours de la dernière journée de Ligue 1. Visiblement un peu échaudé par les piques qui lui ont été adressées, le Portugais dénonce une certaine xénophobie des médias français. Quand ça ne gagne pas, les gens visent l’entraîneur, c’est partout pareil. Et quand c’est un coach portugais peu connu, c’est plus facile. On ne me connaît pas ici mais, vous savez, au Portugal, les entraîneurs français ne sont pas très connus non plus…, a-t-il expliqué dans les colonnes de L’Equipe.
A la décharge de Jardim, il est vrai que l’ASM a été amputé de quelques-uns de ses plus précieux éléments. Qui marquait la saison passée ?, a-t-il interrogé dans les colonnes du quotidien sportif lorsque le faible rendement offensif de son équipe est évoqué : Falcao, Rivière et James : trente buts à eux trois. Mon boulot, c’est qu’on ait toujours trois ou quatre situations par match, on les a. Lacina Traoré va bientôt jouer, il peut exploser et Martial aussi.
Autre débat, celui portant sur Joao Moutinho et Jérémy Toulalan. Alors que le premier n’a pas été à son meilleur niveau depuis le début de la saison, c’est souvent le second qui est sorti en cours de match. Moutinho sort quand j’ai besoin de fermer les matches, comme chez le Zénith (0-0), où je l’ai remplacé par Bakayoko. C’est le plus offensif de mes trois milieux et cette année j’ai eu plus besoin d’aller gagner les matches que de garder le score, a-t-il expliqué avant de revenir sur le cas de Jérémy Toulalan : En début de saison, il avait besoin de gagner du rythme, il n’était pas au niveau qu’il a actuellement. Certains joueurs arrivent vite, d’autres ont besoin de gagner un peu de forme. L’équipe avait très bien joué contre Arsenal (ndlr : en match de préparation), elle était en confiance et j’ai fait jouer la même (ndlr : contre Lorient pour la première journée). De quoi lui permettre de travailler dans la sérénité lors des prochaines semaines ? Seul les victoires et une remontée au classement lui permettront.